vendredi 14 août 2009

Rêve du 8 août 09

Je suis ravi car ma mère nous a trouvé un super appartement à ma soeur et moi, afin que nous puissions vivre ensemble. Je ne sais plus dans quel quartier il est situé exactement, mais je sais que c'est un quartier qui me plaît, le 9ème ou le 11ème. C'est un assez grand appartement, en revanche il est conçu assez étrangement, je ne pourrai pas dire en quoi exactement mais on dirait que le plan a été comme "disloqué", les pièces sont un peu n'importe où, mais ça me plaît beaucoup, peut être même plus que s'il avait eu un agencement des pièces plus classique.
Me promène jusqu'à ce qui doit devenir ma chambre. Nous sommes situés à un étage élevé (5ème ou 6ème étage) donc il y a cette espèce de monte-charge utilisé pour les déménagements qui est arrimé à ma fenêtre.
Et là je vois une sorte de mendiante (un peu du genre de celles qu'on voit dans le métro avec des petits fichus sur la tête et qui demande si on parle anglais) qui monte, avec un air très décidé, via le monte-charge, en direction de ma chambre. J'ai aucune envie d'avoir une mendiante dans ma chambre, surtout qu'elle est suivi par son fils qui est en chaise roulante. J'ai beau lui dire de faire marche arrière, rien n'y fait. Il y a trois pompiers ou crs en bas du monte-charge, qui semblent se reposer. J'essaie de les appeler, mais ils me regardent goguenards et me disent qu'il n'y a que la violence qui peut faire reculer ce genre de mendiants. Je les trouve vachement cyniques et me refuse à de telles extrémités.
Pendant ce temps, la femme et son fils ont débarqué dans ma chambre. J'essaie tant bien que mal de leur bloquer le passage en leur demandant de redescendre mais ils ne m'écoutent pas du tout. La femme semble même totalement m'ignorer pendant que je lui parle, elle cherche du regard tout ce qui pourrait avoir de la valeur. A force de tenter de la retenir je suis déséquilibré et nous tombons sur un genre de commode en marqueterie, provoquant sa chute également. Un petit récipient contenant de la monnaie était posé sur la commode, et les pièces se retrouvent éparpillées dans la pièce. La femme et son fils sont alors pris de frénésie et tentent d'en ramasser le plus possible. J'essaie de la tirer par le bras vers le monte-charge mais elle m'ignore toujours autant, et je vois en bas les trois mecs qui se marrent en me voyant me débattre. Ils ne sont toujours pas décidés à m'aider et me disent qu'il ne faut pas croire aux jérémiades de ces gens, que tout est chiqué, et qu'en plus la plupart du temps ils sont déjà riches.
Finalement excédé, je la pousse dans la pente du monte-charge. Elle dégringole jusqu'en bas et son dos heurte une poutrelle. Je m'en veux aussitôt d'avoir fait ça. La femme se redresse, elle a l'air en colère, elle commence à lancer des invectives dans une langue que je ne comprends pas. Son fils la rejoint en bas. J'essaie de les poursuivre pour m'excuser, mais elle m'ignore tout autant qu'avant, sauf que maintenant elle s'élance furibarde dans la rue, toujours en hurlant des trucs que je ne pige pas. Elle abandonne son fichu et son fils se lève de la chaise roulante. Je ne suis qu'à moitié surpris. Ils ne marchent que depuis peu de temps quand une immense limousine bleu ciel s'arrête à côté d'eux. Un chauffeur leur ouvre une porte, ils montent à bord et la limo disparaît au coin de la rue.
Finalement je ne sais plus trop si je m'en veux parce que j'ai fait usage de violence ou parce que les préjugés des trois pompiers/crs étaient vrais.

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