mardi 27 mai 2008

Rêves du 20 au 21 mai 2008

Il s'agit de deux rêves très inspirés par la série Six Feet Under que j'avais regardé intensivement les jours précédents. Ainsi que quelques personnages de Buffy Du coup on voit l'apparition de nombreux personnages, situations et lieux propres à ces univers.

Je suis à la fois spectateur et acteur du rêve. Je ne sais plus trop par quel moyen, mais je me retrouve à bord d'un bateau avec quelques personnages de la série, dont la mère Ruth Fischer, et Claire. Le bateau est pris dans une terrible tempête: la mer est déchaînée et le ciel empli de nuages orageux et menaçants. L'océan et les cieux ont une couleur rouge sang.
Je tente une manipulation pour sortir le bateau de la tourmente, mais j'échoue je crois bien. Une vague fait tanguer dangereusement le bateau et m'éjecte par dessus bord. J'arrive néanmoins à m'accrocher au bastingage. Mais quelque chose semble m'entraîner, je ne parviens pas à remonter sur le pont et finis par lâcher prise et tomber dans l'eau. Claire pense que l'on devrait faire quelque chose pour m'aider, tandis que Ruth me regarde être entraîné par les flots d'un air las et déçu.
Le bateau finit par être lui même englouti par la tempête, et je commence à paniquer, craignant qu'une chose monstrueuse, que je me représente comme une sorte de pieuvre géante, ne surgisse de l'eau écarlate et furieuse, pour m'aspirer vers les profondeurs...

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Le personnage de Dawn de Buffy est là. Pour info, dans cette série, elle est une sorte de Clef Mystique permettant d'ouvrir les portes entre les dimensions (ouais j'ai un peu honte d'en savoir autant sur Buffy). Dans Six Feet Under la même actrice interprète le rôle d'une jeune chanteuse pop à la mode. J'explique tout ça afin de comprendre le personnage qu'elle est dans mon rêve.
Dans mon rêve elle est une thérapie contre le deuil. Donc comme une sorte de clef là encore. Visiblement sa thérapie consiste à s'entraîner à danser en faisant du karaoké devant une télé...
Les autres personnages, dont moi je crois, trouvent que tout ça fait un peu "gadget". Je fais même la comparaison entre la GameCube et sa manette et Dawn et son entraîneur de danse.
Dawn nous fait une démonstration en jouant le rôle d'un orme, comme le personnage de Durell dans la saison 5 de SFU. Sauf que la musique qu'on entend est celle de la Famille Addams 2 quand Pugsley joue le rôle d'un dindon, à savoir "Eat me.... blablabla (j'ai oublié la suite)".

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Je déjeune avec Margaret Chenowith. Je lui dis que je l'aime bien et que j'aimerai beaucoup apprendre à la connaître. Que sa façon de voir la vie m'étonne et que souvent elle parvient à me faire rire, mais dans un sens positif. Et j'ajoute que l'on n'a que deux grand-mères (ce qui sous entend que dans mon rêve c'est ma grand-mère) et que j'aimerai beaucoup avoir la chance de la connaître avant de ne plus en avoir l'occasion.
Un type débarque armé d'un flingue dans le restaurant et nous menace! Je ne sais plus trop comment on parvient à se débarrasser de lui ou à échapper à la situation, je crois qu'il finit par être maîtrisé.

Ellipse et je me retrouve chez les Fischer. Brenda et Nate sont là. Ils s'occupent de leur bébé.
Anya (de Buffy) a peur des lapins qui sont en train de se dupliquer. Il s'agit en fait de pièces de monnaie frappées en 1983 qui sont transformées en lapin. C'est Dawn qui a tenté de faire de la magie mais le sortilège a mal tourné. On voit qu'elle a fait une petite particule de magie verte qui a commencé à se dédoubler, et ainsi de suite de façon chaotique et incontrôlée jusqu'à former un essaim de particules vertes.
Nate demande de façon ironique où est ce que l'on peut trouver de toute manière des pièces de monnaie datant de 1983. Il soulève le coussin d'une chaise comme pour prouver que ça ne se trouve pas n'importe où, mais manque de bol il y en a justement une sous le coussin. Ça ne semble pas vraiment le surprendre en définitive, il affiche un air qui semble dire "Il n'y a vraiment qu'ici qu'on peut trouver ça!".

La magie a réveillé quelque chose d'autre, quelque chose de malfaisant. Je sens une présence, mais pourtant pas vraiment de façon tangible. Je m'approche d'une fenêtre entrouverte, le vent souffle et je sens un courant d'air sur mes jambes. Mais plus j'y songe et plus ce courant d'air ressemble à une sorte de caresse spectrale... Ma conscience me dit que c'est ainsi que procèdent les morts-vivants, ils jouent sur l'intangible et sur des effets subtiles, et pas des trucs comme on voit dans les films, avec des visages qui se forment sur les murs ou des trucs du style...
Il y a également une autre présence. Encore plus menaçante cette fois ci, mais toujours aussi intangible, du moins pour le moment. Je sens mon champs de vision du côté droit s'engourdir, comme si mon oeil ne voyait plus ou refusait de se tourner dans une certaine direction...
Ma conscience me force à le faire. Elle me dit que sinon la liche ou le zombi me tomberont dessus, car c'est ainsi qu'ils opèrent, en anesthésiant les sens des gens avant de se jeter sur eux en sortant d'un coin sombre qu'on n'aurait pas repéré...

lundi 26 mai 2008

Rêve du 25 mai 2008

Le début n'est pas très clair. Je me rappelle être à Paris, il fait beau, je descends une avenue en partant de la place de l'Etoile, ça ressemble à l'avenue Bugeaud. Il y a une histoire avec un sac de linge noir. Je le transporte avec moi et je sors d'un immeuble. Mais tout se renverse sur le sol. Un groupe de jeunes hommes est attiré par la scène et m'aide plus ou moins à ramasser les affaires grises et noires que je transportais dans le sac. Ils me mettent mal à l'aise. Je semble plus ou moins m'excuser de ma maladresse, et je dis quelque chose comme "C'est tout moi ça, j'ai pris trop d'affaires, je pense toujours manquer de quelque chose". Effectivement j'ai même songé à prendre une énorme polaire grise, alors qu'il fait un temps radieux. Je crois que j'ai comme une sorte de mission, je transporte quelque chose d'important et ces types sont au courant. C'est peut être un genre d'initiation, je sens que j'ai envie de faire les choses bien, mais dans le stress je panique un peu de toute évidence...

Je continue à descendre l'avenue Bugeaud. Je croise Sarah C. de ma classe au collège à Janson. En fait je crois que je l'ai croisé au moment où je ramassais tous mes trucs, donc là je la recroise, je lui dis que je l'ai dépassé. On tente de faire la course. Je gagne visiblement parce que j'arrive à un petit square avant elle. Le square est situé à l'endroit où se trouve le St-James. Je m'assois sur un banc. Il y a d'autres gens ici. Ou alors ils viennent me rejoindre. Ils sont habillés en sombre. Je les identifie à des drogués je ne sais pas trop pourquoi. Je crois qu'il se shootent avec une sorte de substance liquide violette. La texture me fait penser à de la peinture. On parle de je ne sais plus trop quoi, il est possible que j'en ai pris un peu aussi. Peut être que dans le rêve j'associe ça à la beu, je fais semblant d'apprécier ça, tout en sachant que ça me rend malade.

Une sorte d'ellipse. Je me retrouve chez moi, sauf que c'est en fait mon ancien appartement, celui de la rue de Longchamps. On est dans la cage d'escalier de l'immeuble. "On" parce qu'il y a une autre personne avec moi. Une femme. Elle porte une blouse de médecin, mais je ne crois pas que ce soit ma mère, mais en revanche il est probable que ce soit une figure maternelle. On se dispute à propos de quelque chose. En fait je viens chercher un vase canope égyptien. Il agit comme un thermos et contient les reste de... d'un sous marin on dirait. En fait pendant la Seconde Guerre Mondiale, les Nazis ont tenté d'utiliser à leur avantage une sorte de monstre sous-marin hideux, un calmar géant, donc ça ressemble à la description du Kraken mythologique je suppose. Sauf que le sous-marin qu'ils avaient utilisé pour aller déloger le monstre... a été détruit par ce dernier. L'épave a été perdue. Mais voilà, un indice primordial quant à la localisation et du sous-marin et du monstre se trouve dans ce fichu vase canope. Et c'est moi qui l'ai. Le vase, pas l'indice. Je tente de l'ouvrir, mais son contenu me répugne autant qu'il me fait peur donc je préfère ne pas aller jusqu'au bout. C'est assez étrange d'ailleurs car le vase est extérieurement très beau, on dirait une interprétation façon XIXème d'un vase égyptien, sauf que ça ne ressemble pas à ce que faisaient réellement les Égyptiens. Il a la forme d'un vase plus ou moins chinois, il est décoré par des motifs stylisant une fleur de lotus, tout est dans des tons bleu ou rouge, mais très vif.

Quoiqu'il en soit, le médecin féminin semble réticente à l'idée de me laisser quitter le rdc de l'immeuble avec ce vase. Je lui dis que les nazis le cherchent encore et qu'il faut l'emmener loin d'ici. Elle ne veut pas m'écouter. Je suis obligé de lui faire mal pour qu'elle me laisse passer. Puis je me sens coupable et vais m'excuser. Je lui dis même un truc du style "Tu sais bien que faire mal c'est ma façon d'aimer"...

Il est trop tard pour fuir, les méchants débarquent! Et ils sont armés comme des jedis.... Je me dis "Wtf? C'est quoi ce trip encore?" Puis réfléchis deux secondes, et me dis qu'il me suffit peut être de me comporter en jedi pour en acquérir les pouvoirs. Je vois un bout de bois qui traine et m'imagine tenir un sabre laser et hop ça devient le cas. Je préviens ma partenaire en hurlant de cette nouvelle afin qu'elle puisse se défendre elle aussi.
L'avantage du sabre laser c'est qu'il peut transpercer à peu près n'importe quoi, donc je peux buter mes adversaires en restant derrière la grande porte en verre. En revanche on ne voit pas que le verre a fondu à l'endroit où le sabre laser l'a transpercé. Je me dis que les effets spéciaux sont un peu merdiques et qu'ils ont du subir des coupures budgétaires concernant ce département.

La voie est plus ou moins libre, on sort de l'immeuble. Une fois dans la rue, je me dis "Pense comme un jedi" Et je fais de grands bonds, histoire que la Force me soulève super loin. Et puis je me dis que je serai plus dur à attraper si je me déplace comme un kangourou. Du coup j'échappe plus ou moins à mes poursuivants et je m'arrête dans un bistrot au coin de la rue. Des gens que je connais sont là. Leur visage m'échappe en revanche. Ils me parlent en anglais et je ne le réalise pas tout de suite. En fait j'étais en train d'imaginer la création d'un dessin animé. Et du coup j'essayais de me représenter les animations faciale de mon personnage pour chaque phonème, histoire de pouvoir lui faire dire n'importe quoi. Du coup j'ai l'idée d'écrire le script en écriture phonétique afin de faire gagner du temps aux animateurs. Je demande à une fille de me dire n'importe quoi afin de l'écrire en langage phonétique. Elle me dit quelque chose dont je décompose les sons. Puis je réalise que c'est de l'anglais en fait. Ça finissait par le mot "mean". Mais je ne sais pas si elle voulait dire "comprendre" ou "méchant". Je réalise que mon projet est trop compliqué. Il faudrait songer à faire toutes les animations plusieurs fois pour exprimer différentes émotions humaines, sinon le personnage aurait l'air neutre en permanence...

dimanche 18 mai 2008

Rêve du 17 au 18 mai 2008

Je suis au chateau de Versailles. On doit y faire une sorte de visite. Je suis avec des gens de mon ancienne classe du collège je crois.
On passe par la boutique des souvenirs, mais avant de commencer la visite. Du coup je m'encombre de plein de trucs, j'ai du mal à les porter. J'ai une espèce de petite urne en jade dans les mains. Vu ma façon d'agir, j'ai plus l'impression d'être en train de voler des oeuvres d'art. Le groupe commence à partir sans moi, mais j'ai du mal à suivre étant donné que je suis encombré par tous ces trucs que je porte. Je fais une réflexion à un type qui s'appelle Johnatan. Il me regarde vaguement et poursuit son chemin.
Je finis par me dire que j'en ai ma claque de porter tous ces trucs lourds. On traverses les salons de Diane, ou de je ne sais plus quelle déesse antique. J'en ai ma claque. Si seulement je pouvais m'envoler.
C'est ce que je fais justement. Au début je me dis qu'il n'y a que dans un rêve que je pourrai voler, mais finalement y parvenir ne me dérange pas. J'en profite pour regagner la sortir en vitesse.

J'arrive sur un terrain en pente avec un vieil arbre. Me rappelle dans un autre rêve m'être accroché aux branches de l'arbre, donc c'est ce que je fais là aussi. Puis finis par retomber sur le sol. Il y a plein de gens. Des jeunes surtout. C'est un pensionnat ou un truc du genre. Mais Sarkozy est là. Merde il va découvrir que j'ai pillé le musée!
Un jeune garçon veut me dénoncer, je décide de lui tordre le bras, mais de faire en sorte que l'on croit que c'est lui qui me fait du mal. Sarkozy passe à côté et j'en profite pour lui dire un truc du style "Vous voyez, c'est lui qui me fait du mal, je n'ai rien fait du tout moi!" Il passe son chemin.

samedi 17 mai 2008

Rêve d'enfance 1

Etant un peu à cours de matériel onirique ces derniers temps, je relate ici un des plus anciens rêves dont je me souvienne. J'ai dû le faire entre 6 et 8 ans maximum.

Je suis à Deauville, mais pas notre maison actuelle, l'ancienne. Je suis dans le jardin que nous avions. A l'endroit où se trouve une petite cabane en bois dans la réalité, se trouve une vraie maison miniature, construite en brique, avec petites fenetres, volets, et cheminée.
Je me dirige vers elle et pénètre à l'intérieur. L'intérieur de la maisonnette est bien moins engageant. Il faut descendre un escalier et l'on se retrouve dans une pièce qui ressemble à l'intérieur d'un bunker. Tout est en béton armé gris. Il y a une espèce de fente qui permet de voir ce qu'il se passe dans le jardin. Je jette un coup d'oeil et voit mon grand-père de dos, les mains sur les hanches, comme s'il scrutait quelque chose à l'horizon.
J'ai un mouvement de recul et cherche à me cacher. Sur les murs en béton on trouve comme des portes de vieux fours à gaz. La majorité semble être vétuste, et ne plus fonctionner. Mais une des portes accepte encore de s'ouvrir. Je m'engouffre alors dans un étroit tunnel creusé dans le béton.

Je débouche dans des sortes d'égoûts souterrains. A un moment je traverse un pont qui surplombe une rivière d'eau usagée verdâtre qui coule à grands bouillons en dessous de moi.

Mes souvenirs s'arrêtent ici.

jeudi 15 mai 2008

Rêves du 14 au 15 mai 2008

Je rentre en train de Deauville avec Axelle. Il fait nuit, tout est sombre. On est dans ma chambre chez ma mère à Paris. On discute de je ne sais plus trop quoi. Je trouve un dessin. Je lui dis que c'est elle qui l'a fait, elle me répond que non c'est moi. Je regarde le dessin, je reconnais mon écriture, et pourtant ne veux pas admettre mon erreur et donc persiste à vouloir le lui refiler.

Une petite ellipse et ma chambre se retrouve en salle d'attente de mon psy. Je dis à Axelle que j'en ai marre de l'attendre. Elle me dit de rester encore un peu. Finalement il arrive. Je lui fais remarquer qu'il a trois quarts d'heure de retard. Il me dit que non, nous avions rendez vous à 16h et qu'il est moins le quart. Je suis persuadé que notre rendez vous était à 15h, donc je ne me dépars pas de ma colère et continue d'argumenter avec lui quand je reçois un coup de fil. C'est Klein qui m'appelle. Elle me dit qu'elle va très mal. Et qu'on devrait partir à Londres. Je tente de lui dire que je ne peux pas trop lui parler pour le moment, mais peine perdue.
Je me retrouve dans un train à destination de Londres. Je fais la remarque en arrivant sur place que c'est fou que le temps change aussi vite en fonction de l'endroit où l'on se trouve. Le ciel est effectivement très gris et nuageux.

On descend du train, nous sommes tout un groupe en fait, ça ressemble à une sortie scolaire.
Nous sommes aux abords d'un parc. Les autres se sont trouvés une place sous un auvent. Je cherche une chaise moi aussi mais n'en trouve pas de disponible.
Puis nous nous dirigeons vers le parc. Son enceinte en brique rouge a été éventrée à un endroit. Nous escaladons ce qui reste du mur et nous retrouvons dans le parc. Il semble avoir été dévasté, il y flotte une légère brume, et tout y est à l'abandon.
Nous déambulons un peu au hasard dans le parc quand des gens viennent nous dire de le quitter au plus vite. Ils nous expliquent que le parc a subi une sorte d'attaque chimique, et qu'il est par conséquent rempli de produits toxiques. Je comprends du coup mieux son aspect. J'essaie de protester un peu, nous avions trouvé un coin où nous asseoir, mais finalement me plie à la volonté des gens venus nous avertir. Après tout à quoi bon camper dans un parc pollué?

Me réveille puis me rendors.

Le second rêve est bien plus flou. N'ayant pas pris de notes, il ne me reste que des bribes.
Me rappelle être dans des wc colorés. Le carrelage y est jaune ou rouge. Je cherche une zone où pisser tranquillement. Ce sont de très grandes toilettes en fait, il y a plusieurs salles rien que pour celles réservées aux hommes.
Un autre type m'y a suivi. Suis un peu gêné, je n'aime pas me servir d'urinoir en compagnie de quelqu'un, mais toutes les cabines semblent être occupées. Ou du moins, les portes sont fermées, mais sinon on ne dirait pas qu'il y a grand monde mis à part nous deux. Il ne semble pas être embarrassé par ma présence et va uriner tranquillement, donc je finis par me résoudre à en faire autant.

La suite est confuse. Je suis sur un vélo, sur une route. J'ai dans la tête une idée précise: rentrer à Paris. Je suis sur l'autoroute en fait. Il y a une grande pente soudainement. Le vélo se met à accélérer et je ne trouve pas la pédale des freins. Ou plutôt celle ci semble ne pas vraiment répondre. Au bout d'un moment je réalise que sur un vélo, il y a d'autres freins, situés sur le guidon, et me met à appuyer le plus fort possible afin de ralentir un peu. Surtout qu'il y a des virages et des voitures à éviter.

J'arrive à une sorte de station service, la route continue, mais je peux emprunter un petit chemin qui descend sur le côté pour faire une halte. Je décide donc de tourner à droite et de me poser cinq minutes histoire de récupérer du stress causé par mon vélo sans frein.
En fait ça ressemble plus à une décharge de voiture. Il y a un grillage en fer et une femme bizarre derrière. Elle a une épaisse chevelure auburn. Ça ressemble davantage à une perruque en fait. Je lui demande quelle est la route à emprunter pour retourner à Paris.
S'en suit tout un dialogue fondé sur un quiproquo. Quand je lui dis provenir de la route en pente, elle commence par répondre qu'il n'y a aucune pente dans les parages. J'insiste, et elle persévère.. Cela m'énerve un peu, mais je passe à autre chose et lui demande comment faire pour retourner à Paris. Elle me répond qu'on y est déjà. En fait on est à Parly 3, un centre commercial (cette révélation de la part de la femme ne change rien à l'aspect de l'environnement qui ressemble toujours autant à une décharge). Je lui explique que ce n'est pas la direction de Parly 3 qui m'intéresse mais de Paris tout court. Elle finit par me dire qu'il suffit de reprendre l'autoroute. Je décide donc de quitter aussitôt cet endroit où les gens me semblent un peu tarés.

Il y a une mini station service avant de revenir sur l'autoroute. Comme j'ai soif, je veux m'y acheter une petite bouteille d'eau. Problème je n'ai pas beaucoup d'argent sur moi. J'y vais pour demander le prix. La caissière me répond d'un air las que le prix est indiqué. Je regarde et ne vois rien donc j'insiste. Elle précise que le prix dépend en fait du nombre de tiers de litre indiqué sur la bouteille. Je scrute l'étiquette et vois indiqué "1/3 L" j'en déduis que la bouteille coûte 3€ du coup, ce que me confirme la caissière. Le prix me semble largement disproportionné pour une petite bouteille de 33 cl, je décide donc d'y renoncer et m'en vais en m'apprêtant à réenfourcher mon vélo pour repartir sur l'autoroute.

mardi 13 mai 2008

Rêves du 12 au 13 mai 2008

Je m'apprête à retourner aux Roches. J'ai ma valise et je suis dans un endroit bourré d'autres pensionnaires, avec leurs affaires et portant leur uniforme. On attend notre train je crois. Je n'aime pas trop l'idée de retourner aux Roches.
Je croise Camilla de P. . Elle n'a pas encore son bac visiblement. Une telle nouvelle me réjouirait en temps normal, mais étant donné que moi même je retourne dans cette saleté de pension, je ne vaux pas mieux qu'elle.
Je laisse ma valise dans un coin et vais m'enquérir auprès d'un prof des démarches à faire pour avoir son billet de train. C'est mon chef de maison à qui je vais m'adresser; en fait il ressemble beaucoup à un infirmier que j'ai connu. Il me dit que les gens de ma maison sont de "garde" ou un truc du genre; en gros nous devons rester sur place le week-end, ou nous occuper de certaines tâches. J'ignore ce que cela signifie concrètement, mais en tout cas ça ne me plaît pas beaucoup et je commence déjà à maudire les Roches. J'essaie bien d'amadouer mon chef de maison et de marchander un peu, mais il me montre une sorte de planning qui semble prouver que ce qu'il dit est juste.
J'essaie de me consoler en me disant qu'au moins je ne glanderai pas trop cette année.

Ma maison est très bizarre. Il n'y a que deux élèves dedans, moi compris. L'autre élève est un jeune, genre 6ème ou 5ème maximum. Je me demande si c'est parce que je suis trop âgé que l'on m'a mis à part dans cette maison là. J'égare ma valise.

Je me retrouve dans une chambre. Il y a une fille blonde dans la chambre, mais elle ne la partage pas avec moi. Pourtant à la manière dont elle est affalée sur le lit, on pourrait croire que c'est le sien. Je lui demande pourquoi on a décidé de me placer dans cette maison. Elle me répond que c'est parce que j'ai été violé. La réponse me choque autant qu'elle me surprend, car je n'ai jamais été violé! Je lui fais part de la fausseté de cette affirmation. Elle me dit alors que c'est parce que j'ai aussi été transsexuel... Cette réponse m'amène à penser que les rumeurs qui circulent dans cette pension sont toujours aussi connes et merdiques.
Je commence à me questionner sur la pertinence de ma présence à cet endroit par la même occasion. Je réalise que j'ai déjà mon bac, et que je n'ai pas conséquent aucune raison de retourner ou rester aux Roches...

... et me réveille.

Dans un demi sommeil je commence à songer à noter mes rêves. Sauf que je suis en train de me rendormir en fait. Je me retrouve à regarder le film Harry Potter I, puis me retrouve peu à peu transporté dans le film. Je suis dans la grande salle, au tout début, lorsque le Chapeau Bizarre Qui Parle (j'ai oublié son nom) va désigner à chacun sa maison respective. Plus je le regarde et plus je me dit que ce film et cette histoire sont complètement débiles. Même les effets spéciaux du chapeaux sont à chier.
Les professeurs de Poudlard sont là sur l'estrade. Il y en a un qui a la tête toute enturbannée dans de grands bandages. Me rappelle que c'est lui le professeur de Défense contre les Forces du Mal, et accessoirement le méchant du premier film. Sauf que là il a bien plus de bandages que dans le film.
Il y a des espèces d'objets qui ressemblent à des bâtons d'encens sur les tables. J'en récupère un pot et frotte l'un des bâtons sur le sol. Il se met à produire une épaisse fumée. Pour ne pas que l'on remarque que cela vient de mon côté, je le jette par dessus l'allée centrale du réfectoire pour qu'il atterrisse dans les rangs d'autres élèves. Finalement la salle finit par être emplie de fumée.

Me réveille à nouveau et à nouveau dans mes songes post-réveil, suis obsédé par l'idée de noter mon rêve. Cette fois ci je commence l'écrire sur un miroir. J'ai un peu de mal à écrire sur le miroir, et surtout je place les mots à des endroits bizarres au lieu d'écrire en ligne. Puis je réalise que je suis en train d'écrire sur un miroir, ce qui est complètement débile, et que je suis donc par conséquent certainement en train de replonger dans le sommeil.

Me réveille définitivement.

dimanche 11 mai 2008

Rêves du 10 au 11 mai 2008

Pas noté mes rêves cette nuit, donc un peu en vrac:

Je suis chez moi. J'ai décidé d'adopter un petit chien au poil roux de la SPA. Il semble plutôt joueur et sympa. Je ne sais pas si mon père acceptera de le garder chez nous, mais bon pour remplacer Matchek... Enfin quoique... Voilà Matchek qui est présent sans que cela ne m'étonne. Je me demande du coup si les deux animaux vont bien s'entendre... Visiblement pas beaucoup au premier abord: Matchek se jette sur le chien et commence à le poursuivre un peu partout. Cela ne m'étonne pas non plus: j'ai lu sur internet que lors de la venue d'un nouvel animal dans un foyer, il fallait préparer l'animal qui y résidait déjà. Surtout les chats, qui ont un sens particulièrement aiguisé du territoire. Je me dis que j'aurai dû prévoir tout cela et habituer Matchek à la venue du chien... Mais à vrai dire je ne vois pas trop comment je m'y serai pris.
Je décide de les nourrir afin de les calmer. Là encore il était recommandé de bien séparer les gamelles etc. Mais je n'en ai qu'une. Je tente néanmoins de séparer la pâtée de Matchek et des restes de poulet froid que je destine au chien. Peine perdue, tout se mélange dans la gamelle.. J'essaie bien de trier un peu, mais finalement laisse tomber et décide que les deux n'auront qu'à se démerder.
La pièce est à l'image de la gamelle un peu, un bordel incroyable et crasseuse à souhait.
Je me dirige vers la cuisine. Mon père et Yanwu sont là. Il commence à m'engueuler à propos du chien. Je tente de défendre mon point de vue tout en me dirigeant vers le frigo, mais quand je l'ouvre, je vois que tout les oeufs que j'avais acheté ont été utilisé! Je voulais faire des crêpes avec et ils s'en sont servis pour faire des omelettes ou je ne sais quoi. Je suis furieux et oublie du même coup et le chien et la politesse. J'engueule mon père en lui disant que vu mes moyens financiers actuels, il pourrait faire un peu plus attention et ne pas se servir comme un goinfre dans mes provisions.

.........

Suis avec Béatrice. On parle de faire un voyage en Amérique Latine. Finalement on arrête notre choix sur New York. On s'y retrouve aussitôt. Béatrice y est déjà venu. Il fait nuit, on est sur une sorte de grand boulevard éclairé. Nous pilotons un étrange engin. Ca ressemble à une sorte de pédalo, sauf que ça avance sur la route, et non pas sur l'eau. Et surtout Béatrice est la seule à piloter, moi je n'ai pas de pédale, donc je ne peux pas l'aider à faire avancer l'engin. Je ne sais pas pourquoi j'éclate de rire. Mais plus de façon hystérique que naturelle. Je rigole tellement que je finis par déséquilibrer notre "pédalo" qui tombe sur le côté, nous propulsant sur la route. Je rigole encore plus fort, mais cette fois ci c'est un peu pour masquer ma gêne. On est face à une sorte de restaurant ou de cinéma.

Rêve du 9 au 10 mai 2008

Je suis en compagnie de cinq personnes. Deux jeunes hommes, un homme d'âge plus mûr, qui s'éclipse assez rapidement de toute manière, et deux jeunes filles.
On est proche du Racing et nous discutons d'un plan afin de gagner de l'argent facilement. Ça a l'air d'être plus une sorte d'escroquerie en fait. Nous marchons tout en discutant et nous passons devant la Grande Porte du Racing, en nous dirigeant la Petite Porte. Mais ne fait c'est inversé par rapport à la réalité, comme si nous étions dans un miroir. La Petite Porte me paraît bien porter son nom lorsque nous nous en approchons: de loin elle semble minuscule et l'espace devant elle est immense, comme si l'allée principale avait quintuplé de largeur. Il y a quelque chose qui me semble différent. Effectivement le bâtiment des réservations a disparu. A la place il y a de nouveaux cours de tennis. On a accroché à leur grillage des gros rameaux de fleurs de marronniers blanches. Dans ma tête je me dis que ce doit être parce qu'on y célèbre une sorte de fête de la Virginité Féminine. Les terrains de tennis sont vides.

Nous décidons de mieux définir notre plan d'action. Nous trouvons un abribus près de la Porte, et décidons de nous y arrêter pour discuter tranquillement. Il y a des dissensions dans l'air. Je commence à émettre des réserves. L'arnaque ne nous ferait pas gagner assez d'argent à mes yeux. Je note une mouette qui nous survole. Elle se met à chier un énorme truc jaunâtre répugnant. Puis vient se poser au sol pour le manger. Elle recommence le même manège plusieurs fois. Heureusement que nous sommes protégés de ses déjections par l'abribus!

Nous continuons de discuter pendant tout ce temps et je réalise que nous ne gagnerions que 6000€ chacun. Je déclare que c'est une somme dérisoire. Les deux garçons ne sont pas d'accord. L'un est brun foncé, l'autre est blond, mais on dirait une coloration. Ils font penser à des acteurs de cul de l'Est. L'un d'eux dit qu'avec cet argent il pourrait acheter une voiture à sa famille. Je réalise qu'ils ont beaucoup moins de moyens que moi. Je prends pitié d'eux, et leur dit que dans le pire des cas je pourrai leur donner un peu d'argent si ça peut les dépanner. Je regrette aussitôt cet engagement. Pourquoi je me mets toujours dans des situations contraignantes par politesse?

Il y a une ellipse spatiale, et nous nous retrouvons progressivement dans ce que j'identifie à ma chambre, même si cela n'y ressemble en rien. Je dois chercher quelque chose sur l'ordinateur de ma mère. Je les quitte temporairement, quitte la chambre, monte un escalier (visiblement ma chambre est au sous-sol) et me retrouve dans le cabinet de ma mère. Sur son bureau trône son Imac. J'essaie de fouiller un peu son contenu, afin de trouver ce que je recherche, mais je n'y comprends rien, je n'ai pas l'habitude des Imac, et les fichiers sont organisés en losanges, formant une spirale infinie. Et voilà ma mère qui arrive! Elle ne semble pas enchantée à l'idée que je farfouille dans son ordinateur. Elle règle deux trois trucs et d'un seul coup des tas de fenêtres pop-up faisant de la réclame pour des sites de cul hétéro s'affichent partout à l'écran! Je me sens confus et me dit que ce genre de trucs à dû s'installer dans l'ordinateur à l'époque où je m'en servais pour mes "besoins personnels"... Néanmoins comme il s'agit de trucs hétéro je dis à ma mère que je n'ai rien à voir avec ça, et retourne dans ma chambre.

On décide de faire un plan à trois avec les deux autres mecs de tout à l'heure. Le blond semble accepter le rôle de la "tranche de jambon" sans trop rechigner. Il se place le cul en l'air et on le pénètre à tour de rôle avec le brun. Sauf que je n'arrive pas bien à me positionner. Un truc gêne mes mouvements. Je finis par réaliser que c'est une sorte de grosse peluche qui entrave mes jambes. Je m'en débarrasse pour retourner plus activement à ma besogne. Le brun me signale qu'il ne faut pas laisser son comparse se "refermer", et le pénètre d'autant plus pour empêcher cela. Je me dis intérieurement que vu la gueule de son anus, il y a peu de chance qu'il se referme...
Mon père toque à la porte. Il voudrait qu'on fasse un peu moins de bruit, ou du moins qu'on soit plus discret. Le brun s'interrompt l'air gêné lorsque je reviens vers lui; il me demande si mon père sait ce que l'on est en train de faire. Je lui réponds que mon père a été jeune lui aussi, qu'il est loin d'être con, et qu'il y a certains "bruits" que l'on reconnaît facilement, donc qu'a priori oui. Intérieurement je me dis que cela dit, mon père ne pourrait pas reconnaître les gémissements d'un passif... La porte de ma chambre est restée entrouverte néanmoins... Je me dis qu'il vaut mieux éviter d'attirer l'attention de mon père une seconde fois. Je me sers de la peluche pour bloquer la porte.

Une autre ellipse, je me retrouve avec les deux filles désormais. Comme pour les garçons, l'une est brune foncé, l'autre blonde. Elles ressemblent à deux filles des Roches, Wendy et Alexandra K. , mais dans le rêve je ne les reconnais pas comme telles, du moins pas directement. Béatrice est là également. La fille brune me dit quelque chose, et je persiste à l'appeler "Andy".
Soudain deux petits tigres apparaissent! J'ai oublié la raison exacte de leur apparition, mais me rappelle qu'il s'agit d'une métamorphose de quelque chose ou de la résultante d'une action antérieur. En tout cas je ne suis pas étranger à cette apparition soudaine. L'un est bleu, l'autre rouge. Ils bondissent partout et tentent de nous griffer, comme deux chats un peu trop joueurs. Béatrice et la fille se réfugient sur un lit superposé. Il y a une table couverte d'écharpes entre elles et moi. Je cherche mes mitaines vertes. Seulement l'un des tigres est attiré par les franges d'écharpe que je fais remuer en cherchant. Béatrice me prévient à temps et j'échappe à un méchant coup de griffe d'un tigre qui était sous la table. Mais elle même prête moins attention au Tigre Bleu qui en profite pour se jeter sur son visage et lui laisse quelques traces de griffes un peu partout sur la face.
Je me sens un peu désolé pour elle. Je tente de la consoler en lui disant qu'au moins on ne remarquera plus sa pâleur désormais. La fille, Andy, reprend ma blague en confirmant.

Une ellipse nous transporte dans un sous-bois majestueux, orné de vénérables marronniers, où coule un petit ruisseau à travers de gros rochers moussus. Visiblement la fille brune, Andy, et Béatrice se sont déjà rencontrées. Aux Maldives. Cela m'étonne car j'ignorais qu'elles aussi avaient été aux Maldives. Béatrice dit à Andy que sa technique de karaté était défaillante à l'époque. Je me dis intérieurement qu'elle a sûrement progressé depuis, étant donné que cela remonte à plusieurs années.
Suis toujours autant intrigué par cette Andy. Son visage me dit définitivement quelque chose, mais je n'arrive pas à la reconnaître. Je lui demande si elle était à Penninghen l'an dernier. Elle bute sur le nom. Elle connaît l'école, mais n'y a jamais été. Je lui demande alors si elle était aux Roches. Elle connaît également les Roches, déclare qu'elle a failli y aller avec une pointe de regret dans la voix mais qu'elle n'y fut jamais inscrite non plus. Je reste alors perplexe, car son visage ne m'est pas inconnu, et pourtant je n'arrive toujours pas à savoir d'où me vient cette impression...

jeudi 8 mai 2008

Rêve du 7 au 8 mai 2008

Il y a deux histoires en une.
Tout d'abord je dois rentrer chez moi. Mais je suis en même temps dans une sorte de BD.
Dans la BD, le Héros doit se rendre à un endroit lui aussi. Il doit rencontrer deux personnages. La première est la Fille Bleue, qui désire se suicider, car elle sait que tant qu'elle est en vie, le monde est en danger. Le Héros tente de la convaincre de renoncer à ses idées suicidaires, mais elle se jette du haut d'une falaise. Le Héros s'y jette aussi, et pendant leur saut, il couche avec elle. Les cases de la BD montrent bien combien il est acrobatique de coucher avec quelqu'un quand on est en train de chuter dans le vide.
Finalement, cet acte "héroïque", est déterminant. La Fille Bleue pour commencer cesse d'être bleue, et surtout elle est décidée à vivre désormais. Il y a plein de trucs qu'elle désire découvrir (ou recommencer), elle n'a plus peur d'affronter son destin.
Le Héros se dirige ensuite vers une zone qu'il est impossible de pénétrer. Elle est gardée par des champs de force rouges. A un moment on voit une grosse mercédès qui entre dans la zone. Elle doit avoir une autorisation spéciale, puisque le champs se décale pour la laisser passer. Le Héros tente d'en profiter pour pénétrer la zone lui aussi. Mais à ce moment là, le second personnage qu'il devait rencontrer intervient.
C'est l'Homme Rouge. Il est plutôt en colère et se précipite sur le Héros pour le frapper et lui interdire l'accès à la zone. Ce dernier parvient à esquiver et à s'engouffrer dedans. Puis il en ressort, mais de l'autre côté.
Le Héros invoque à présent une sorte de Démon, qui porte un masque orné de trois cornes sur chaque côté. Il porte une longue robe bleue et un sceptre. Visiblement il s'agit de lui demander conseil.
De son côté, l'Homme Rouge invoque aussi le Démon. Il est furieux: comment réussir à stopper le Héros désormais. Le Démon semble calme et sûr de lui, quoiqu'un brin narquois. Il lui répond qu'il suffira que le héros soit dans l'axe de la Lune pour détecter les "figments" d'Obscurité qu'il porte en lui. L'Homme Rouge n'est pas satisfait, cela semble reposer un peu trop sur le hasard à son goût. Le Démon lui répond sans se départir de son ton narquois, que pour amener le Héros là où on le souhaite, il suffira de lui donner les mauvaises réponses...

De mon côté je descends la rue des Belles Feuilles en direction de la maison de ma mère...

mercredi 7 mai 2008

Rêve du 6 au 7 mai 2008

Je suis dans une boutique, du style boutique à la mode avec plein d'accessoires et vêtements "hype". Je ne sais plus précisemment ce que j'y cherche, mais ce sont probablement des chaussures, car je semble particulièrement intéressé par ce rayon. Ils n'ont plus l'article que je désire. C'est bientôt la fermeture en plus. Je me retrouve dans une partie du magasin que les gérants sont déjà en train de ranger. Ils sont en train de pousser des sortes de gros comptoirs en bois qui font office de caisse normalement. Le gérant, un gros type un peu chauve, genre sépharade, me dit qu'ils ont égaré une poignée de porte. Il s'agit d'une poignée en forme de pénis. Sûrement encore un de ces trucs débiles qui font de la boutique un endroit pour gens "branchés" me dis je intérieurement. Le type me parait vulgaire, les vendeuses aussi. Ils me font penser à ceux qui tiennent cette boutique dans la Galerie Saint-Didier, Kaylargo. Je jette un coup d'oeil autour de moi et voit la poignée-pénis à moitié cachée sous un gros rideau pourpre. Je la saisis. Elle est faite d'une matière siliconée pour donner l'impression de chair humaine. Ca me dégoûte légèrement. Je la donne au manager. Il commence à faire des blagues au sujet de la poignée. Il est vraiment vulgaire. Pour ne pas sembler hors du coup, je rajoute une blague moi aussi:"Qui sait combien de mains ont pu la toucher?" Le type rigole d'un rire gras. En fait lui et sa poignée me dégoûtent carrément.

Je retourne dans l'autre partie du magasin. Je tombe sur trois personnes de mon école primaire: William, Tanguy et sa soeur Justine. Ils n'ont pas vraiment changé depuis tout ce temps. Ils portent même un petit uniforme d'écolier genre collège anglais avec blazer et cravate. Ils ne me reconnaissent pas de prime abord. Je leur signale donc ma présence en disant à William que je suis Vincent et que j'étais avec lui à Janson. Il me répond cash qu'il s'en fout. Je suis un peu étonné par sa réaction, mais pas tant que ça, parce qu'Axelle m'avait dit que c'était un connard, sans oublier son nom de famille bien sûr... Tanguy me signale que ce que j'ai dit est faux. Je rectifie donc; je lui sors son prénom ainsi que celui de sa soeur, et confirme m'être trompé, nous étions en primaire ensemble, pas à Janson. Il a toujours cette tête de petite fouine qui n'inspire pas confiance, et sa soeur a tout de la future pouffiasse en devenir. William s'en tape autant. Je trouve dommage qu'ils n'aient pas évolué, leur uniforme est pour moi comme la preuve suprême du fait qu'ils sont restés engoncés dans les principes et manières bidons du XVIème...

Ils s'en vont dans une autre partie du magasin. Je décide de les suivre discrètement. D'autant plus que je me trouve super bien. Mes cheveux sont noirs et bouclés, sûrement lié au fait que je n'ai pas dû les laver depuis un moment, je porte un jeans qui me va pas trop mal et une veste noire, j'ai un petit air de rocker. Bref mon apparence me permet d'avoir assez d'assurance pour affronter sans honte ces petits merdeux du passé.
Ils ont dû descendre au sous-sol de la boutique. Il y a un grand escalier qui y mène. C'est le rayon des bijoux pour femmes. Cela va sembler suspect s'ils m'y voient. Qu'importe, je dirai que je cherche un cadeau pour Axelle, après tout son anniversaire approche.
Un beau mec arrête mon regard alors que je m'apprête à descendre. Je me tords le cou afin de le mater, et trébuche dans l'escalier du même coup. On a mis le long des paroies de l'escaliers tous les articles des saisons précédentes. Beaucoup de boîtes de chaussures. Je note le design des chaussures, assez intéressant. Il y a également des sorte de grosses pantoufles qui ressemblent à des têtes de lion la gueule ouverte avec des petits poils rouge et jaunes pour signaler que la tête est en feu. Je cherche en vain ma pointure, ils n'ont que du 74. En regardant mieux les boîtes, je vois que 74 équivaut à du 39 français. Pas de bol. Je me dit qu'il est dommage qu'il s'agisse d'invendus, car le design des chaussures me plaît bien et j'aurai adoré être capable d'en concevoir de pareilles, mais visiblement, elles n'attirent pas grand monde.

mardi 6 mai 2008

Rêves du 5 au 6 mai 2008

Je suis en compagnie de trois policiers: deux hommes et une femme. L'un des hommes m'a aidé visiblement en allant à l'encontre de sa hiérarchie et en piratant le système informatique de la police. Il se fait réprimander par son supérieur. Néanmoins celui ci lui dit également, qu'au vu de ses compétences, on est prêt à lui donner une seconde chance dans la police. Je me fait la réflexion que c'est typique de la Police ça, d'un côté ils te punissent afin de mieux t'emprisonner dans un mélange de gratitude et de culpabilité lorsqu'ils te font une autre proposition... Alors que de mon point de vue, le mec a fait son travail, à savoir rendre service à un citoyen, et qu'il ne devrait pas être question de le rétrograder pour ça...
Je vois une émission de télé. C'est le Journal de 20h de PPDA. Il parle d'une chanteuse morte en 1957 et dont on n'a pas parlé depuis 1998. La chanteuse fait un peu penser à ce à quoi aurait ressemblé Sarah Michelle Gellar si elle avait interprété Edith Piaf à la place de Marion Cotillard; dotée d'une sorte de choucroute bouclée orangeasse, avec du maquillage dégoulinant de partout.
Je me dis que l'on voit bien là l'influence de Sarkozy dans les médias: à quoi bon parler d'une chanteuse décédée depuis tout ce temps, et dont personne ne parle depuis dix ans? N'ont ils vraiment rien de mieux comme infos? Ou tentent ils de noyer le poisson sous un flot d'informations complètement inutiles?
Je me demande si ma mère a pu écouter cette chanteuse... Non elle était probablement trop jeune, c'était la génération de ma grand-mère. J'imagine alors un concert rempli de vieilles femmes choucroutées en train d'écouter la chanteuse décédée. J'y vois Jacquotte S. une amie de ma grand-mère.

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On est dans un ports. C'est une sorte de jeu d'aventure auquel je participe, il y a tout un groupe avec moi. Soudain débarque sur le ponton ce que j'appelerai un individu peu engageant... il tient dans sa main droite une tronçonneuse qui produit un halo de flammes bleues!
Je ne sais plus trop comment il y parvient, mais il réussit en tout cas à emprisonner et attacher tous mes compagnons. Je suis le seul qui suis encore libre de mes mouvements. Quoique libre est un bien grand mot, étant donné qu'il me poursuit, toujours en compagnie de sa tronçonneuse. Je me cache derrière divers objets, peine perdue. A un moment, je parviens à me procurer moi aussi une tronçonneuse. Je la tiens de ma main droite mais seulement j'ai du mal à la faire démarrer. Pourtant le type s'approche. Je ne peux plus attendre, je lui enfonce la tronçonneuse dans le bide. Cela semble à peine le faire vaciller. J'insiste plus pour mettre en route le moteur de la mienne et finis par y parvenir! Elle se met à ronronner et à produire des flammes bleutées elle aussi. Ni une, ni deux, VLAN, je lui coupe une main. Le type s'effondre à ce moment.
Je profite du répit pour aller délivrer mes amis. Ils me demandent pourquoi je ne l'ai pas fait plus tôt, je ne sais plus si je réponds verbalement, mais en pensée, ça me semble pourtant évident: un type me poursuivait armé d'une tronçonneuse!
On fouille le bateau dans lequel on se trouve. Il faut faire vite, d'autres ennemis risquent de rappliquer. Je trouve divers objets, dont une boussole. Je me dis que ça aura sûrement son utilité par la suite et crie donc à mes compagnons de garder précieusement ce qu'ils trouvent, car cela pourrait s'avérer d'une quelconque utilité dans la suite de notre aventure.

Un de mes compagnons a envie de pisser. Il me fait penser à Arnaud G. de Janson, mais en brun. Je lui propose en supplément si je peux le sucer également. Il refuse. Bah ça ne m'étonne pas, il est hétéro de toute manière. Il s'en va uriner au vent, depuis le pont supérieur du bateau. Plein de gens qui semblent garder les quais ou bien l'entrée d'une caverne nous, enfin surtout lui, observent. Je me dis qu'il aurait pu être un peu plus discret, car ils vont certainement s'attendre à nous voir débarquer désormais. En sortant du bateau, une grande silhouette d'oiseau noire nous survole en tournant, ce que j'associe à une sorte de Nazgül, ou du moins un oiseau-espion.
Il faut se hâter.

lundi 5 mai 2008

Rêves du 4 au 5 mai 2008

Je suis chez moi à Paris, dans ma chambre. Je ne sais pas trop d'où ça sort, mais une fille, qui me fait penser à Fania y débarque. Elle me dit que mon père a accepté de l'héberger. Comme il a accepté, je décide de ne pas faire le difficile, du moins en surface et me prête au jeu. Je suis poli et j'accepte moi aussi de l'installer convenablement.
Mais alors qu'elle était en train de faire son lit, une deuxième, puis une troisième fille débarquent. Elles ont l'air de campeuses, et affichent un large sourire amusé. Je commence à penser que tout ceci ressemble à du n'importe quoi et que je n'ai aucune envie que trois personnes que je ne connais pas dorment dans ma chambre, et ce malgré tout ce que mon père aurait pu dire.
Je descends donc au rez-de-chaussée et découvre, avec stupéfaction et colère, que tout l'appart est envahi en fait. Tout un groupe de personnes, hommes et femmes, sont en train d'y poser leurs affaires et d'y faire la fête. Je cherche mon père, mais cet imbécile est parti en vacances avec Yanwu, bien sûr... Il a décidé de fuir et de me laisser gérer ce problème seul, ça ne m'étonne guère.
Je décide donc de gérer le problème à ma façon: tout le monde doit dégager. Je commence par chasser les occupantes indésirables de ma chambre. Ces dernières affichent toujours ce sourire, qui devient en fait en de plus en plus agaçant, comme si elles cherchaient à m'énerver, et que devant le fait accompli, trouvaient ça de plus en plus drôle. Je dis ensuite à tout le monde de partir..

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Maminou m'a acheté des billets d'avion pour aller à Deauville. Je lui avais pourtant dit que je ne voulais pas y aller. Et j'ai raté le départ de l'avion. Je m'en sers comme excuse pour lui expliquer que je ne peux pas venir. Elle insiste pourtant, même s'il s'agit de m'en racheter. Je lui dis que vu le prix des billets, ce serait vraiment jeter l'argent par les fenêtres et que je ne mérite pas tant de dépenses, espérant surtout qu'elle lâchera l'affaire...

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Je drague un jeune homme. Il ressemble au Louveteau de l'an passé. Il a la faculté de se transformer en Tigre blanc de Sibérie miniature. Forcément ça inspire peu confiance. On est dans mon lit, à Verbier je crois. Et par moment, paf je me retrouve avec un mini-tigre qui saute partout sur mes draps, en conséquence je me protège des griffes. Je finis par le quitter, je ne sais plus pour quelle raison exactement, mais j'oublie quelque chose chez lui et dois y retourner. Il me plaît bien, mais il est plus jeune que moi.

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Suis sur un bateau. J'y suis "moussaillon". Il faut que je sèche le pont avec une sorte de balais, car on vient de renverser un tonneau qui contenait des jeans mouillés. J'ai remis les jeans à leur place et m'applique pour sécher le pont en bois mouillé du bateau.

samedi 3 mai 2008

Rêves du 2 au 3 mai 2008

Je suis dans le métro parisien, des histoires de station, de changements, je ne sais plus trop. Me retrouve dans un bus pour touristes sur l'avenue du Président Wilson. Une histoire floue encore. Je suis avec ma mère et ma grand-mère je crois.
Je finis par décider de partir seul. Je prends mes affaires et vais vivre dans la rue. J'ai une sorte de carcasse de voiture qui me sert d'abri. Il pleut abondément, tout est mouillé, j'ai froid, mais nulle part d'autre où aller. Un type passe dans la rue, il me propose 5€ pour m'abriter dans un hôtel pour la nuit. Au début je refuse, car déjà, je ne connais aucun hôtel à 5€ la nuit, et puis j'ai aussi ma fierté. Accepter la mendicité, ce serait vraiment être tombé bien bas dans l'échelle sociale pour moi. Il insiste. Il n'est pas trop moche en plus.. Je finis par accepter, en me disant que je n'aurai qu'à récupérer un peu plus d'argent pour me payer une chambre décente pour la soirée.
Ma mère et ma grand-mère me cherchent. Elles patrouillent en voiture à travers le quartier pour me retrouver. Je me cache afin qu'elle ne puissent pas me récupérer.

Je déménage certaines de mes affaires. J'ai un baluchon sur moi. Je déambule à travers les Jardins du Trocadéro, même s'ils ne ressemblent en rien à la réalité. Nicolas me suit. Je n'aime pas le savoir avec moi. On doit quitter la ville avant la fermeture des grilles. Il y a des flics partout. Nicolas persiste à me dire que je n'y arriverai jamais. J'ai envie de lui dire de se la fermer. Visiblement je transporte de la cocaïne dans mon baluchon, d'où ma fébrilité et suspiscion à l'égard des policiers. Je monte un grand escalier en courant, on arrive dans la zone des murailles de la ville, où se situe la grille et le pont levis d'entrée. Je coure du plus vite que je peux.... Trop tard, quand j'arrive sur l'esplanade, les grilles sont en train de se fermer... et la place est bondée de flics...
Je tente de m'éloigner discrètement. Peine perdue, une fliquette me demande mes papiers. Je commence à stresser, elle va peut être vouloir fouiller le sac. Je lui montre mon passeport suisse. Je lui explique que j'ai la double nationalité, et c'est pour ça que mon adresse est bien enregistrée à Paris, mais que j'ai un passeport suisse. Elle semble se satisfaire de mon explication. Nicolas, derrière elle, est hilare. J'aurais envie qu'il crève cet abruti, il va tout faire foirer. D'ailleurs cela réveille peut être son attention, car elle me demande si elle peut regarder mon sac. Je suis mort de peur, mais j'accepte, refuser ne ferait que rendre les choses plus compliquées encore.
Dieu merci, elle ne le fouille que légèrement et ne trouve rien. Elle nous laisse donc partir. J'entends la musique du début de Bernard et Bianca "Perdue en mer sans un ami... mon voyage est déjà fini... qui veut me sauver?". C'est normal je suis une rockstar en fait et c'est ma chanson, et la flic m'a reconnu. Je décide de la remercier de sa gentillesse en faisant demi tour et en lui faisant un bisou sur la joue, histoire que tout le monde puisse voir qu'elle a fait la bise à une superstar telle que moi.

On entre dans une sorte de pièce bizarre. Toutes les portes sont fermées et refusent de s'ouvrir. Il n'y a qu'une d'elles qui cède et laisse la place à une fenêtre étrange. Je la traverse.

Je me retrouve à une petite soirée, ou une tea-party, dans un petit endroit cosy, avec des gens du meilleur monde. D'ailleurs même Peau d'Âne est là. Quel honneur de pouvoir discuter avec une telle figure de légende! Elle est un peu âgée bien sûr, elle ressemble à un ex mannequin des années 60. Mais il n'empêche. Benjamin est là aussi. Je tente de discuter avec Peau d'Âne, mais il n'arrête pas de l'interrompre sans cesse, ce que je trouve très grossier, vu l'importance de cette femme. Je finis par lui en faire la réflexion. Peau d'Âne s'apprête à reprendre son récit, mais je l'interromps aussi, et réalise que je ne vaux pas mieux que Benjamin. Notre discussion est surtout faite à base de compliments que je lui fais. Elle nous montre ses pieds. Ils sont encore très fins et remarquables dans de petits souliers blancs. La posture qu'elle prend fait penser à Cendrillon essayant la pantoufle de verre. Elle porte une sorte de collant d'une couleur très étrange: un bleu métallique, qui luit comme la carapace d'un scarabée un peu..
Je remarque sur la table une série de petits livres avec de magnifiques couvertures de cuir ouvragées et ornées de motifs dorés. Il s'agit de petits livres pour enfants dont le titre est... Peau d'Âne bien sûr! Cela ne m'étonne pas qu'une telle femme vive entourée par les souvenirs de sa gloire passée. Il y a néanmoins un livre dont le titre ne me dit rien "Les bas collants bleus". Suis heureux d'avoir découvert un nouveau conte et m'apprête à questionner Peau d'Âne à ce sujet...

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Une sorte de jeu de chasse au trésor. Je ne sais pas trop ce que l'on doit chasser, mais je me sens un peu proie dans ce jeu. J'essaie d'échapper aux équipes adverses, je me cache dès que je peux. Pas facile. Il faut en fait atteindre une sorte de pavillon. Il est situé dans un jardin de fontaines. Des tas de plates formes rondes forment différents bassins et au sommet se trouve le pavillon, blanc, tout ciselé de motifs et arabesques et finement élancé; il fait penser à un truc un peu indien. Je me précipite, et saute de plate-forme en plate-forme afin d'atteindre le pavillon rapidement! J'y suis arrivé, j'ai gagné!
Mais visiblement les autres équipes me cherchent encore. A un moment, une femme vêtue de vert, genre costume de Robin des Bois, et armée d'un arc et d'une flêche d'or, passe la tête au dehors de la fenêtre d'une petite tour. Elle semble me chercher elle aussi.
Me rappelle qu'il y a un rapport avec l'appartement, mon père et ma mère, mais ça devient flou...

Moralité: j'aurai dû noter mes rêves cette nuit.

vendredi 2 mai 2008

Rêves du 1er au 2 mai 2008

Je suis dans une maison quelconque, avec une sorte de professeur ou de gourou de sexe féminin. Elle enseigne des techniques respiratoires de méditation, et d'autres trucs pseudo-mystiques du même acabit. C'est une femme vaine, mais j'ai de la considération pour elle. Des journalistes sont venus pour l'interviewer. Il y a des enfants qui se faufilent dans l'établissement et en profitent pour voler des cageots de tomates. Je les arrête et en coince même un. Il est bloqué dans une pièce et ne peut s'enfuir. Ses copains tentent de revenir le délivrer, mais je les en empêche. L'épicier débarque, il n'est pas très content, il croit que c'est moi qui vole les tomates. Je lui explique alors la situation, et rasséréné, il repart. Je suis un peu déçu, j'espèrais qu'il m'aiderait à garder captif le chapardeur que j'ai arrêté.

Ma mère est là. J'ai voulu lui présenter le professeur/gourou. Suis un peu angoissé car je ne sais trop comment elle va réagir. Elles se saluent en faisant une sorte de révérence orientale, puis la prof commence à donner son cours. Il s'agit d'enchaînements de pas de danse, ou de gymnastique sacrée, ça ressemble à la fois à ces danses indiennes et à ces gymnastiques chinoises. Maman confirme mes craintes: elle est pataude, gauche, elle ne suit pas le rythme et même finit par s'asseoir par terre; elle m'embarrasse terriblement et j'ai honte devant la gourou que je respecte.
Quelqu'un qui ressemble à la mère de Caroline et qui est psychologue visiblement arrive. Elle m'explique que ma mère m'aime et pas le gourou, et que c'est l'amour qui dirige le monde. J'écoute à moitié; elle me fait un peu peur, et je fuis.

Je me cache dehors. Il fait nuit, le paysage est enneigé et éclairé par la lumière de la lune. Je suis dans un cimetière. Les enfants de tout à l'heure me cherchent pour se venger. Je les vois de loin. La situation m'angoisse, mais au lieu de fuir, je reste caché derrière une tombe. Je songe un instant à récupérer un pistolet dans la tombe de quelqu'un qui serait mort en 14-18, mais j'y renonce, par respect pour les morts. Les enfants sont proches à présent, ils me voient. Je sors de ma cachette en hurlant pour les effrayer, même si c'est moi qui suis mort de peur.

Je me réveille en criant.

...

Je suis dans une sorte de banlieue américaine miteuse. Je passe devant un groupe de gens en prière que j'identifie à des musulmans car ils portent une sorte de calotte violette sur la tête. Je le signale à des habitants du coin. Ces derniers prennent peur lorsque les musulmans défilent dans la rue torse nu, et se mettent à tout saccager. Ce n'est pas du tout ce que je voulais provoquer. Une femme blonde (elle ressemble à une actrice américaine dont j'ai oublié le nom) détruit la vitre d'une voiture avec un gourdin; visiblement une de ses amies noires est à l'intérieur, et semble choquée par tant de violence et de haine. La femme elle même est embarrassée d'avoir été découverte et de s'être laissée autant aller à ses mauvais penchants.
Elle prend un bain. Son chat persan est sur le rebord de la baignoire. Elle lui parle et de temps en temps elle jette des pétales de rose à la surface de l'eau. Son chat ne miaule pas mais baragouine de temps à autre quelque chose d'inintelligible, dans lequel on sent la désapprobation. La femme semble acquiescer à ce que son chat lui "dit"; elle semble très lasse.

Je redeviens "tangible" et cesse d'être un simple spectateur, pour redescendre au rez-de-chaussée de cette maison. Je retrouve Matchek! Il ressemble un peu au chat de J. mais c'est bien mon Matchek, j'en suis sûr. Je suis très heureux, je le prends avec moi pour qu'il puisse dormir contre moi pendant que je suis allongé. Je sens sa respiration sur mon visage. Ou plutôt son expiration, car il ne fait qu'expirer, ce qui m'inquiète un peu. Puis il s'agite et ayant peur qu'il griffe mon visage, je le repose à terre. Il a l'air sale, Dieu sait où il a pu traîné pendant tout ce temps. Il a peut être des tiques ou des puces, je n'aurai peut être pas dû le mettre contre mon visage... Je me le laverai plus tard.
Il y a des chiens dans le petit jardin qui est devant la maison. Un scottish terrier et des caniches, mais les caniches sont si fins qu'ils semblent presque éthérées. Je laisse Matchek sortir pour qu'il puisse marquer son territoire, et j'en profite pour éloigner un peu les autres animaux, tout en le gardant à l'oeil. Une femme, la cinquantaine passée, arrive. Elle semble dérangée par le fait que je chasse les autres animaux du jardin. Elle m'explique qu'ils sont toujours venus ici faire leur besoin. Vu que c'est ma maison et mon jardin, je lui dis que c'est mon droit de ne pas avoir envie que des animaux ne m'appartenant pas viennent s'y soulager. Elle semble penser à voix haute en disant regretter ne pas avoir acheté la maison... Je tente de lui expliquer également que je cherche à protéger Matchek car je viens tout juste de le retrouver, mais elle s'éloigne déjà.

Ellipse. Le jardin change, on y donne une soirée, il y a des canapés et pas mal de monde. Je suis toujours aux Etats-Unis, et Béatrice est venue avec moi vivre là bas. Il y a un groupe d'autres français, dont deux filles blondes, un peu pétasses. Elles ne m'inspirent pas confiance. Je perds de vue Béatrice alors qu'elle se séchait les cheveux, du coup je tente de faire la conversation avec les deux filles. Elles n'ont pas l'air d'avoir particulièrement envie de parler avec moi. La discussion finit par m'amener à dire que "Personne n'est beau ici; vous même vous êtes mignonnes, mais vous n'êtes certainement pas belles, et moi non plus d'ailleurs". Une troisième fille qui me fait penser à une chale typique de Janson me répond que lorsqu'elle était dans un club Med situé dans le Maghreb, il y avait plein de beaux garçons à la terrasse. Je manque de rétorquer que la beauté est subjective et qu'en l'occurrence, cela ne m'étonne pas qu'une fille comme elle voit de la beauté là où il n'y a que vulgarité. Mais je me tais.

Un jeune mec arrive, c'est un américain pour le coup. Il parle bien le français mais avec un accent. Il fait un tour de table des prénoms, je réponds sans trop prêter attention à lui, mais il revient ensuite me demander spécifiquement le mien. Après que j'aie répondu pour la seconde fois, il m'entraîne dans un coin de la pièce et me montre un magazine people, genre Voici, mais américain. Il voudrait savoir si on connaît en France certaines célébrités américaines. Les premières pages ne me disent rien. Une des blondes fait un compliment sur des chaussures, que je prends pour moi, mais en fait elle s'adressait à sa copine. Celle ci réplique que le type de chaussure qu'elle porte est malheureusement devenu atrocement vulgaire depuis que les gothiques l'ont récupéré. Elles m'agacent. Je regarde encore le magazine que l'américain feuillette. Il doit être en train de me draguer.. On tombe sur une page où il est écrit "Latifah", je dis alors qu'en France on la connaît mais qu'on n'en parle pas, on s'en moque. Ma blague ne fait rire personne visiblement et l'américain ne la comprends pas. Il ne me plaît pas vraiment, il porte un appareil dentaire, et est trop mince à mon goût. J'ai une pensée pour J. . Je me dis que je n'aurai jamais dû quitter Paris et me demande s'il en aurait été de même si j'avais été en Australie au lieu des Etats-Unis...
Béatrice réapparaît. Elle s'était endormie sous la table basse du salon en fait. Cela semble faire rire tout le monde, elle y compris, sauf moi qui ne trouve pas ça drôle du tout.

jeudi 1 mai 2008

Rêve du 30 avril au 1er mai 2008

Plein de rêves cette nuit, mais ayant très mal dormi, j'en ai noté vraiment aucun, donc les souvenirs sont fragmentés.
Me rappelle plus ou moins bien de celui qui suit..

Je vais voir ma dermato. Je suis très inquiet car je perds mes cheveux. Cette fois ci elle ne pourra plus le nier, car l'avant de mon crâne est réellement dégarni, heureusement comme mes cheveux sont longs je peux le camoufler.. J'entre dans son cabinet, je vais la voir en urgence. Je suis hystérique, je pleure de frustration presque, je lui montre l'étendue des dégâts. Elle garde son air calme mais semble un peu triste pour moi. Elle n'a pratiquement pas de place, mais je suis dans un tel état d'affolement qu'elle concède à me trouver un petit rendez-vous le jour même. A 18h20. Je suis un peu rassuré, je la quitte donc en ayant en tête mon rendez vous de tout à l'heure.
En sortant de son cabinet je me retrouve dans un couloir d'hôtel. Je le parcours et me retrouve dans le bar anglais de l'hôtel, avec des gros fauteuils club en cuir. Je ne me sens pas à ma place. A côté il y a une table de salle à manger, quelques personnes sont assises autour. Je me dirige vers eux. Je ne sais plus de qui il s'agit. J'essaie de me trouver une place, mais je ne sais pas pourquoi, je ne me sens pas bien.

Après grosse coupure, je me suis endormi je crois. Quand je me réveille, je regarde l'heure: 18h30... J'ai raté mon rendez-vous chez la dermato. Me sens terriblement gêné, étant donné qu'elle avait fait des efforts pour me trouver de la place. J'ai même trop honte pour l'appeler et m'excuser. Je suis dans ce que j'identifie à "chez moi", mais pourtant ça n'y ressemble pas vraiment: on dirait que je me suis endormi dans un hybride entre une décharge et un marais puant. Mes deux chiens sont là... Il y a un truc à propos d'eux, mais j'ai oublié également...
Je vais à l'intérieur. Tout est dans le même état, jonché d'ordures, de débris et de verdure envahissante... Papa et maman sont là.
Je finis même par croiser ma dermato. Suis surpris mais j'en profite pour m'excuser aussitôt et la supplie de bien vouloir me redonner un rendez-vous. Elle finit par se laisser convaincre quand elle peut constater ma détresse non feinte, je suis donc rassuré à nouveau...