lundi 21 septembre 2009

Rêves du 21 septembre 09

Maman entre dans ma chambre pour me réveiller. Il ne faut pas manquer ma rentrée! Purée suis sur le cul, elle est revenue des Etats-Unis uniquement pour ça... A bien y regarder, elle a quelque chose d'étrange: une coiffure qui non seulement est bizarre en soi, mais qu'elle ne porterait jamais (ses cheveux sont séparés en mèches bouclées, avec des petites paillettes et des petits médaillons et chainettes dorées partout sur la tête). Tout ça est trop improbable pour être vrai... et me réveille.
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Je suis dans le métro. Je désire rentrer chez moi et dois effectuer un changement à Charles de Gaulle - Etoile. Je cherche la sortie mais on dirait que la station toute entière est en travaux. Le tunnel qui mène vers les escalators est en réfection, il est plein de sable, on ne distingue plus les murs tant il y en a. Je me dis que grimper sur du sable meuble doit être un peu périlleux et qu'il y a forcément un autre endroit où aller.
Je suis donc le flot des passagers qui se dirigent vers une nouvelle partie de la station rénovée: c'est un grand hall, construit en pierre de taille en apparence, mais l'architecte a voulu les faire ressortir, donc les surfaces ne sont pas lisses. Tout a été verni également, ce que je trouve un peu bizarre, et il y a d'immenses piliers dont les chapiteaux font penser à ceux des colonnes égyptiennes. Le tout est un peu bizarre parce qu'on retrouve aussi des éléments très modernes comme les parapets ou les escaliers/escalators, le métro lui même qui est automatique. Enfin pourquoi pas, me dis je, au moins ça a l'air propre, mais pour combien de temps?
Un bus fait la navette jusqu'à ma destination. Mais le chauffeur décide de passer par le bois de Boulogne, ce qui m'ennuie un peu, car je n'aime pas cet endroit. Les autres passagers semblent plutôt contents de la balade. Il y a parmi eux un type roux, mais pas très beau, et d'autres hommes dont un qui semble avoir juste une barre de cheveux sur la tête. Ils ont dû se rencontrer à une soirée, mais ne se connaissent pas bien.
On croise sur notre route une femme noire qui reste l'air hagard sous un pont à patauger dans l'eau. Ma première pensée est qu'il s'agit d'une prostituée, mais je m'en veux d'avoir pensé à ça tout de suite. Nous dépassons aussi un groupe de femmes et d'enfants ou plutôt jeunes adolescents noirs, qui marchent sur le trottoir. Ils ont l'air tous pauvres. Encore une fois je me dis que si ça se trouve les jeunes sont obligés de se prostituer. Et je m'en veux d'avoir des pensées aussi sordides, peut être que ce sont simplement des mendiants.
Le bus semble faire une pause près d'une cascade dans le bois de Boulogne. On y voit des enfants en maillot de bain grimper sur les rochers. J'ai une pensée pour le blog de Boulet, où il raconte toutes les choses dangereuses qu'il faisait étant petit tandis qu'on s'affole d'un rien de nos jours. Mais là les enfants ne se jettent pas dans l'eau, ils se jettent sur d'autres rochers, ce qui me rend un peu perplexe. Les enfants continuent ce manège, on commence à voir des marques rouges sur leur corps à force de se jeter sur les rochers.
En les observant je me dis que c'est assez étrange de penser que ces enfants au corps encore mal proportionnés, et tout faibles deviendront un jour des hommes normaux. Enfin peut être pas tous, et je me sens jaloux de leur avenir potentiel. En regardant un peu mieux je vois des poils sur le torse de l'un, et des poils dans le dos d'un autre. Je suis choqué, la puberté semble commencer très tôt de nos jours, ils ressemblent vraiment à des gosses d'à peine dix ans.
Un des passagers va vers l'enfant qui a un début de pilosité dorsale, lui a une grosse barre de poil qui lui recouvre intégralement le haut du corps, ça doit être son père. Le type qui parlait avec le mec roux s'en va aussi, il demande son prénom au roux, qui semble rechigner à le lui donner, et s'en va donc sans se retourner. Je lance un petit "Bye" de politesse, mais à vrai dire j'ai surtout hâte de rentrer chez moi.
Le bus nous dépose sur les Champs Elysées. Le mec roux me demande où est la ligne 61. Je lui demande "pour aller où?" en espérant qu'il me sortira "je ne sais pas", histoire que je puisse enfin caser la réplique du chat de Cheschire que j'affectionne tant. Mais il grommelle quelque chose et se casse, et me retrouve seul sans avoir pu faire le malin. Bon c'est pas très grave, il était moche de toute façon.
Le chauffeur du bus arrive, suis assis à sa place. Je ne veux plus prendre ce moyen de transport, je décide de descendre pour prendre le métro et enfin rentrer chez moi.

mardi 15 septembre 2009

Rêves du 14 septembre 09

Je suis avec Béatrice. On discute de sa chambre. Au bout d'un moment je réalise que nous ne parlons pas du même endroit elle et moi; je lui dis que pour moi sa chambre c'était celle du 9ème et non celle de chez ses parents. J'ajoute que j'ai fait un rêve où j'imaginais sa chambre différemment: elle était au centre de l'appartement, et un couloir l'encadrait, il y avait deux entrées.

Je me retrouve à Verbier je crois. C'est un peu flou, mais je suis en compagnie d'amis de ma mère et de leurs enfants. On discute un peu mais je n'aime pas trop ça, car les enfants ont plutôt réussi ce qui me complexe. Nous sommes autour d'une piscine. L'ambiance est étrange car à part la lumière bleutée qui émane de l'eau, nous sommes dans l'obscurité. Soudain un tentacule s'empare de Jonathan, le fils des amis, et l'emmène sous l'eau où il se fait avaler par la bouche d'un monstre hideux que je n'avais pas vu jusqu'ici: on dirait un peu la créature cthulhienne qui garde l'entrée de la Moria dans le Seigneur des Anneaux, un genre de pieuvre géante, "avec une bouche en forme de sphincter" me dis je intérieurement en repensant aux commentaires du film. Et effectivement ya cette bouche qui s'ouvre un peu comme un genre d'anus plein d'hémorroïdes, mais qui possède des dents également. J'ai la certitude que les personnes avalées ne sont pas mastiquées, mais la présence des dents me fait un peu douter. Étrangement, je ne suis pas autant effrayé qu'on devrait l'être quand on est à quelques mètres d'une telle créature. Finalement le monstre se dissout, comme s'il avait été fait de fine poussière et qu'un coup vent venait de souffler dessus. Je ne m'attarde néanmoins pas trop dans l'eau car j'ignore totalement pourquoi le monstre vient de disparaître et je n'ai pas trop envie d'être là s'il revient.

Je suis maintenant dans un bois. Je dois monte une petite colline. On doit être en automne, car les arbres sont parés d'ocre, de rouge, et autres teintes qui annoncent l'hiver. Sur le chemin un peu plus loin, je vois un ettin qui vient dans ma direction, donc je m'éloigne histoire de ne pas avoir à le combattre. L'ettin est un monstre de jeu vidéo qui ressemble à un géant à deux têtes pour info. Ça pourrait me faire de l'expérience supplémentaire, mais ça me semble un peu risqué.
Je vois au loin les Bois Électriques: il s'agit d'une partie de la forêt où les arbres sont tous noirs et dénudés, une aura sombre l'entoure, et on peut voir des éclairs et autres crépitements électriques passer d'un arbre à l'autre de temps en temps. Un endroit engageant! Quand on regarde l'autre partie de la forêt, avec sa lumière dorée, ses arbres aux couleurs chatoyantes, etc, on se dit que ça fait vraiment cliché, genre le choix des deux chemins, avec le chemin facile et le chemin ardu. Le chemin sur lequel je suis mène, plus haut, vers une ville, mais j'irai plus tard.
Je sors de la forêt pour me retrouver dans une espèce de petite prairie. Il y a des tas d'objets sur le sol, et même une petite structure. Je m'approche de la structure et essaie de prendre un objet mais je ne peux pas. Je comprends: il s'agit en fait de dépouilles de mobs qu'on ne peut pas looter. Un peu plus loin je vois une baguette magique plantée dans l'herbe. J'essaie de la prendre et rebelote! Je me dis que c'est finalement assez stupide ce système de dépouilles. Ok c'est bien joli de vouloir donner un cadavre aux mobs qu'on vient de buter, mais bon si le cadavre en question a une baguette magique, ce serait normal de pouvoir la prendre! Si c'était un vrai cadavre, je pourrai la prendre en tout cas. Alors que là c'est juste pour le plaisir des yeux...
Plus loin, sous une rangée d'arbre, je repère des voitures. Elles ont été abandonnées. Pourtant il s'agit de belles voitures, des mercédès pour la plupart. J'en vois une avec un design des années 70. Je repère même une cuisinière mercédès! Je ne savais pas que mercédès s'était diversifié dans ce genre de branche, mais pourquoi pas. Ça doit être une cuisinière de bonne qualité.

En marchant derrière les voiture, je vois un corbillard. Il me plaît bien, je me dis que ça doit être sympa de conduire ce genre de voiture. Enfin c'est un peu cliché tout de même, ça me fait trop penser à Six Feet Under... Je suis interrompu dans mes pensées par deux femmes qui discutent entre elles. Le corbillard n'est pas abandonné, ce sont les chauffeuses et elles discutent de leur prochain enterrement. Avec assez peu de respect pour le mort. Pourtant je sais qui va être enterré, c'est mon père. Et je n'aime pas qu'on parle aussi peu professionnellement à côté de ce qu'il reste de lui. Je m'approche et leur demande à voir le cercueil de mon père, en insistant bien sur le mot père pour qu'elles comprennent qu'il est temps d'arrêter de parler ainsi vu que je suis un proche du défunt. Elles amènent un cercueil vert émeraude. Je me dis que la forme du cercueil ressemble beaucoup à ce qu'on peut voir dans plein de séries américaine. C'est la première fois que j'en vois un cela dit, ça me fait bizarre. C'est ma mère qui a choisi la couleur verte, elle me l'a dit dans un autre rêve je crois. La voilà qui surgit juste derrière moi. Je lui demande pourquoi elle a choisi cette couleur et elle me répond que c'est ce que mon père aurait voulu. Je demande aux femmes si on pourra voir son visage pendant la cérémonie et elles me répondent que oui. Je me dis que je ne peux pas ouvrir le cercueil ici car avec tout ce soleil, une forêt pas loin etc, ça risquerait d'accélérer la décomposition. J'ai un choc en réalisant que tout ce qu'il reste de mon père est désormais dans cette boite verte. Ça me donne envie de pleurer mais je me retiens, comme si je n'avais pas envie que ma mère me voit.