Nous voyons enfin des gens sur ces cours de tennis, ils semblent jouer au handball, ou au foot. Intérieurement je me dis qu'aucun d'eux n'a l'air d'Indiens, ce sont tous des Européens. A un moment la balle envoyée par le groupe roule à mes pieds. Il y a un type qui marche seul un peu plus loin, je lui renvoie la balle. Là un type du groupe s'avance vers moi et me dit "Alors, on ne veut pas s'intégrer aux expats?" Le type à qui j'ai renvoyé la balle me regarde d'un air penaud, il semble gêné, et me renvoie vite fait le ballon. En le regardant c'est vrai qu'il a un teint un peu hâlé, et je me dis que ce groupe d'expats a l'air très sectaire. Pour faire bonne figure je renvoie le ballon mollement vers eux. Ma femme me prévient qu'il de la présence de quatre garces sur un terrains de tennis. Deux brunes, l'une claire, l'autre foncé, une blonde et une rousse. Il faut les éviter visiblement.
On s'éloigne pour entrer dans un hôtel, ou un truc du genre. J'entre dans une chambre, c'est celle des quatre filles. La Rousse rigole en m'appelant "M. Bonis". Là je m'énerve, et lui saute à la gorges, la renversant par terre du même coup, et menaçant de l'étrangler d'une main, en lui demandant comment elle connaît mon nom. Celle-ci semble plus amusée qu'effrayée par mon comportement. Au bout d'un moment elle finit par me répondre d'un ton narquois: "
Je retourne dans le couloir, et vois la porte d'une chambre ouverte. Je vois sur le lit la trousse de Béatrice, ce doit être sa chambre, mais elle n'est pas là. Je me dis que je vais aller la chercher. En fait elle sort de la salle de douche. Mais elle a mauvaise mine. Au début je veux lui faire une blague, en feignant de ne pas la reconnaître, mais je me dis que ça ne servirait à rien en plus de ne pas être très sympa. Dans la chambre elle me dit que l'hôtel que je lui ai trouvé ne met pas de housses sur ses matelas en dessous des draps. Je lui réponds que moi non plus je n'en mets pas, et que l'on est plus à l'époque où il faut mettre les housses, les draps, la couverture en mohair, et la couette par dessus. Elle me dit que ça va être casse-pied pour dormir car c'est un lit simple et que l'on va devoir demander à l'hôtel un lit pliant supplémentaire. Je me dis que je n'aurai pas dû venir à Milan pour la chercher, c'est vrai que ça complique les choses.