mercredi 30 juillet 2008

Rêve du 29 au 30 juillet 2008

Je regarde un documentaire sur le Vietnâm. Ça parle des invasions successives qui venues du bord de mer et de l'intérieur des terres qui ont modelées le style architectural du pays. Intérieurement je me dis que l'architecture en question me fait plutôt penser à certains monuments musulmans situés en Inde. Et du même coup, je me retrouve en Inde. Je suis en voiture, accompagné d'une femme. C'est visiblement ma femme, et je ne suis plus vraiment moi même, mais dans la peau d'un personnage. La voiture progresse dans une grande rue bordée de bâtiment de style colonial. Je ne peux m'empêcher de penser que l'on ne fait plus rien d'aussi joli et élégant à notre époque. Au loin on peut voir les buildings modernes. La rue en question est déserte, il n'y a que nous. A force de progresser, nous nous retrouvons dans une zone où l'on trouve d'anciens pavillons. Ils ont l'air assez décrépits, mais je me dis intérieurement que leur prix ne doit pas être bien élevés et que ce serait un bon investissement immobilier d'en racheter plusieurs. Il y a un des cours de tennis à proximité, et un chemin qui mène à la mer. Je dis à ma femme que ce serait un endroit parfait pour vivre et elle semble emballée par l'idée.
Nous voyons enfin des gens sur ces cours de tennis, ils semblent jouer au handball, ou au foot. Intérieurement je me dis qu'aucun d'eux n'a l'air d'Indiens, ce sont tous des Européens. A un moment la balle envoyée par le groupe roule à mes pieds. Il y a un type qui marche seul un peu plus loin, je lui renvoie la balle. Là un type du groupe s'avance vers moi et me dit "Alors, on ne veut pas s'intégrer aux expats?" Le type à qui j'ai renvoyé la balle me regarde d'un air penaud, il semble gêné, et me renvoie vite fait le ballon. En le regardant c'est vrai qu'il a un teint un peu hâlé, et je me dis que ce groupe d'expats a l'air très sectaire. Pour faire bonne figure je renvoie le ballon mollement vers eux. Ma femme me prévient qu'il de la présence de quatre garces sur un terrains de tennis. Deux brunes, l'une claire, l'autre foncé, une blonde et une rousse. Il faut les éviter visiblement.
On s'éloigne pour entrer dans un hôtel, ou un truc du genre. J'entre dans une chambre, c'est celle des quatre filles. La Rousse rigole en m'appelant "M. Bonis". Là je m'énerve, et lui saute à la gorges, la renversant par terre du même coup, et menaçant de l'étrangler d'une main, en lui demandant comment elle connaît mon nom. Celle-ci semble plus amusée qu'effrayée par mon comportement. Au bout d'un moment elle finit par me répondre d'un ton narquois: " Bonis? Ce n'est pas vous l'auteur de ?" Rassuré, je relâche l'emprise, un peu confus, et en profite pour ajouter avec fausse modestie que j'ai écrit d'autres trucs depuis. Elle me rétorque que de toute manière, je ne m'y prenais pas bien, et dans le même temps, saisi le cadrant de la montre que je portais au poignet entre ses doigts, et avec la pression parvient à le plier légèrement en deux, faisant exploser le verre. La montre de mon père! Et elle garde son expression amusée. Elle me demande si la montre fonctionne toujours, et je vérifie que malgré le verre manquant, les aiguilles semblent toujours se mouvoir, avant de lui répondre que oui. Elle avance la main, et comme j'ai peur qu'elle ne détruise les aiguilles également, je m'éloigne vivement. Une vraie garce effectivement.
Je retourne dans le couloir, et vois la porte d'une chambre ouverte. Je vois sur le lit la trousse de Béatrice, ce doit être sa chambre, mais elle n'est pas là. Je me dis que je vais aller la chercher. En fait elle sort de la salle de douche. Mais elle a mauvaise mine. Au début je veux lui faire une blague, en feignant de ne pas la reconnaître, mais je me dis que ça ne servirait à rien en plus de ne pas être très sympa. Dans la chambre elle me dit que l'hôtel que je lui ai trouvé ne met pas de housses sur ses matelas en dessous des draps. Je lui réponds que moi non plus je n'en mets pas, et que l'on est plus à l'époque où il faut mettre les housses, les draps, la couverture en mohair, et la couette par dessus. Elle me dit que ça va être casse-pied pour dormir car c'est un lit simple et que l'on va devoir demander à l'hôtel un lit pliant supplémentaire. Je me dis que je n'aurai pas dû venir à Milan pour la chercher, c'est vrai que ça complique les choses.