lundi 31 août 2009

Rêve du 30 au 31 août 09

Suis à la campagne. Sur la terrasse d'une villa qui surplombe la mer. Je suis en compagnie du couple d'homos que connaissent mes grands-parents. J'ai plein de questions à leur poser. Suis très intrigué par le fait qu'ils soient ensembles après tant d'années. Déjà que c'est pas facile pour les hétéros, alors pour les homos...
Je vais parler à celui qui était le plus charismatique des deux. Je lui demande s'il aime toujours son compagnon. Il me répond que oui. Mais j'insiste. "Vous couchez toujours ensemble?" "Pas depuis longtemps"; "Mais les sentiments sont les mêmes après tout ce temps?" "Oh non ça varie, ça baisse en intensité..." Je lui demande s'il va voir ailleurs, il me répond que oui. Mais alors, il l'aime encore son mec? Bah finalement non, plus trop. "Mais pourquoi restez vous ensemble alors?" "L'habitude sans doute...". Je lui demande s'il ne serait pas plus libre s'il était célibataire du coup? Oui oui il le serait, ce serait peut être mieux... "C'est un peu un genre de boulet pour vous finalement?" Il n'aime pas trop le terme, un poids mort en tout cas. Si son mec était mort il serait finalement plus heureux. Je lui dis qu'il pourrait le brûler pour s'en débarrasser.
Je vais voir l'autre. J'ai un peu pitié du coup, car il semble toujours sincèrement épris de son compagnon. Je lui pose quelques questions aussi, mais j'ai la tête ailleurs. Le vieil amoureux me dit que parfois il a envie de tout abandonner. Je lui réponds de penser aux enfants et mentalement me dis qu'il ne peut pas en avoir... Hey! Mais c'est peut être un bon plan pour moi! La villa où je me trouve est à eux. Ok elle est située en Bretagne, mais c'est quand même un joli patrimoine.. Peut être que je pourrai sympathiser, histoire de m'immiscer dans leurs dernières volontés... J'hésite à l'interroger là dessus, mais j'y renonce aussitôt. Primo, je trouve ça trop vénal comme façon de penser, et deuzio ça risquerait de saborder toutes mes chances si je lançais une attaque aussi frontale. Il s'agit de se montrer sournois ici pour réussir...!

....

Une histoire avec un vieillard qui vit au bord de la mer. Il est dans un genre de chaise roulante antique, un plaid sur les genoux, les cheveux blancs lissés vers l'arrière, et le visage incroyablement ridé. Il semble très las. C'est un vieux comte je crois, il possédait une compagnie de chemins de fer. Tout n'était pas parfait, les wagons étaient anciens, mais c'était toute une région qui était fidèlement desservie depuis des décennies, voire plus sans doute, par ses soins.
Mais au nom de la libre concurrence, on le force désormais à vendre certaines lignes ferroviaires à d'autres compagnies. Et voici que les anciens wagons sont jetés à la casse pour être remplacés par de nouveaux qui n'ont pas leur charme. Des trains rapides qui ne s'arrêtent plus. Ou que certaines lignes se retrouvent fermées faute de rentabilité. Le vieil homme est conscient de tout cela, mais il n'a pas le choix, on lui arrache petit à petit des parcelles de son empire. Et lorsqu'il décédera, il sait que plus rien ne pourra empêcher les rapaces de se jeter sur les miettes.
Je ne suis pas vraiment acteur dans tout ceci, c'est plutôt comme si je lisais un article de journal. Tout cela me révolte en tout cas. Et me réveille!

Le rêve semble être inspiré par un article de journal que j'ai lu sur la "guerre" que mènent deux milliardaires anglais contre un vieux seigneur d'une île anglo-normande afin de prendre le contrôle de son île.

Rêve du 29 au 30 août 09

Je suis dans un genre de film, ou un jeu peut être, enfin de la fiction au sein du rêve. Il y a deux petits personnages étranges. Ils ont des traits caricaturaux et simplifiés, on dirait des personnages de comic-strip. L'un est rouge, avec un genre de robe de la même couleur, ornée de motifs triangulaires noirs ou jaunes, et porte une couronne pleine de piquants, l'autre est bleu, avec une robe bleue aussi, ornée quant à elle de motifs verts ou bleu foncé, de forme rondes ou triangulaires. Le rouge semble figé dans une expression de colère façon bd, tandis que le bleu affiche une expresion genre :o sur son visage. Ce sont deux rois qui commandent à des espèces de monstres qui ressemblent fortement aux "jojo's" de quand j'étais petit (les espèces de trucs en platiques qui ressemblaient à rien). Ils se disputent probablement le pouvoir suprême, vu que le rouge semble être en train d'hurler sur le bleu.
Le rouge s'appelle Mordo et le bleu Arda. Dans le rêve je les vois comme ça, figés, sans rien foutre, et me dis que c'est de la merde, parce qu'on voit clairement que le rouge est le méchant, et c'est trop stéréotypé dans leur manière d'être représentés, et puis Mordo et Arda... purée ils se sont pas foulés pour les noms: manque une lettre et t'as Mordor, et puis tu mets des a à la place des o pour avoir des sonorités plus gentilles... cool. Sans parler du graphisme simpliste... Et puis on comprend rien à l'histoire, vu que les deux protagonistes ne bougent pas. Sans parler des mobs qui ressemblent à des bouts de plastique. Je me dis que tout ça est véritablement de la merde.

Je me réveille et me dis que effectivement ce rêve était merdique et que remater intégralement le Seigneur des Anneaux, ça bousille le cerveau.

samedi 29 août 2009

Rêve du 28 au 29 août 09 (3)

Je veux acheter du lambrusco dans un grand magasin. Je prends la bouteille et passe à la caisse. Le caissier veut me faire payer 53€. Or j'ai vu que le prix de la bouteille était de 42€. Son comportement me met en colère, et je lui dis que ce genre d'attitude envers la clientèle est inadmissible mais il semble s'en foutre, et me propose de payer le prix régulier ou de laisser la bouteille. Je décide alors de payer le prix qu'il en voulait et d'aller ensuite le dénoncer auprès de la direction du magasin afin de le faire virer. Je lui annonce même mon projet, mais il reste impassible.
Je sors à la recherche du département de la direction du magasin.
Je tombe sur une sorte de grand hall, tout en marbres de différentes couleurs, des personnes en habits de cocktails discutent autour d'un bar. Ce doit être un genre d'évènement privé. Je me fraie un passage à la recherche d'un responsable. Je tiens toujours ma bouteille de lambrusco et inconsciemment, je le l'ouvre et en boit quelques gorgées. Puis je réalise ce que j'ai fait: on ne pourra plus me l'échanger désormais, mon plan semble tomber à l'eau. J'essaie de la rebouchonner tant bien que mal, avec un succès très limité. J'approche des hommes habillés en costume, l'un d'eux me redirige ailleurs. Au bar je crois une grosse femme, qui ressemble à un mélange entre un troll et un drag tant elle est bouffie et maquillée. C'est une amie de ma grand-mère qui me reconnaît et commence à me coller. Je n'arrive plus à m'en débarrasser, mais en profite pour lui expliquer mon problème.
Elle m'emmène dans une autre partie du magasin, où se trouve également un bar, mais plus petit cette fois ci. Tandis que nous discutons, elle saisit ma bouteille mal refermée et du vin coule sur son col. Je me sens atrocement gêné; à cause de mes conneries j'ai abîmé les vêtements de la seule personne qui était disposée à m'aider. Elle ne s'en offusque pourtant pas, et garde sa bonne humeur. Le barman rigole doucement, et je le comprends, c'est vrai que tout ça ressemble à une suite de gags. Je ne sais plus comment ça se produit, mais la femme en revenant, manque par inadvertance de me couper le bras avec un couteau à pain. Oui décidément, tout ça est vraiment trop absurde, même pour moi.

Rêve du 28 au 29 août 09 (2)

Ghislain m'a invité chez lui, ou plutôt chez ce qui semble être chez ses parents. En guise de remerciement, j'apporte une fleur, un genre d'orchidée blanche.
Mais je ne suis pas seul chez lui. Visiblement il a également invité un mec assez mignon et plus jeune qui se prénomme Arthur. Et très vite il fait tout pour être seul avec ce mec, tandis que moi je ne sais pas trop quoi faire de mon côté, me sentant assez con. Rapidement, il passe aux choses sérieuses avec cet Arthur, mais tout en m'ignorant royalement. Il commence à l'enculer sur la table de son salon.
Je ne sais toujours pas où me mettre. Faut il les laisser? Mais alors pourquoi faire ça juste en face de moi étant donné que j'ai un gros plan sur le cul de Ghislain qui fait des va-et-vient... Ou participer? Mais tout ça ne m'excite pas vraiment. Finalement je me laisse tenter, et essaie de sucer le mec qui se fait prendre, mais au moment où je mets sa bite dans ma bouche, je sens comme un goût âcre; il a déjà joui, donc plus la peine de m'investir. Au final je me sens très con.
Ghislain n'a pas terminé de jouer, il entraîne son pote sur la terrasse de son appart, en me faisant comprendre de les laisser tranquilles.
Tout ça finit par m'énerver, j'aimerai profiter de la terrasse aussi, il y a une très belle vue sur la gare de Lyon éclairée de nuit. Et en y réfléchissant, je ne lui ai jamais demandé de m'inviter, alors pourquoi me traiter de cette façon? Ces pensées finissent par me mettre d'humeur rageuse, et je décide de foutre le camps. Je me retourne juste pour lui crier "Fils de pute!", ce qui me semble être l'injure suprême sur le moment.

Mais lorsque j'approche de l'entrée, je vois un tapis mal disposé sur le sol. Je ne sais pas pourquoi, mais j'essaie de le remettre droit. C'est là que je vois une sorte de gros scarabée qui se dirige vers moi. Je hurle, et cours me réfugier dans le salon. Ghislain et son pote ne sont plus sur la terrasse, et Ghislain me regarde d'un air goguenard. J'ai à peine le temps de lui mentionner le scarabée, que je vois d'autres insectes surgir. Une mouche qui doit faire 40cm de longueur monte sur la table du salon. Je vois un énorme livre, à la reliure de cuir très ouvragée, et suis tenté de m'en servir pour l'écraser, mais je crains de la rendre agressive si je rate mon coup.
L'autre soucis, c'est que je suis le seul à voir ces insectes. Ghislain me prend pour un mythomane et se moque davantage de moi. Je ne comprends pas pourquoi je suis le seul à voir ces horreurs quand je repère la fleur que j'avais offerte: elle a changé! On dirait une marguerite dont les pétales seraient rouge et jaune désormais. Je comprends tout: c'est une fleur hallucinogène et c'est son pollen qui m'empoisonne l'esprit!

J'explique tout ça aux deux autres, seul le plus jeune semble craindre le pouvoir de la fleur.
Je regarde par la fenêtre et une vision s'impose à moi: le décor des rues et des immeubles se brouille pour former l'image kaléidoscopique d'une espèce de rosace de cathédrale, mais ici, la rosace est formée par des sculptures de corps humains tourmentés, qui se griffent, s'étreignent ou s'agrippent pour ne pas tomber. Le tout a une allure cauchemardesque, surtout que les corps semblent se mouvoir. Cette image remplit tout mon champs de vision, et je fuis en hurlant pour lui échapper.

Rêves du 28 au 29 août 09 (1)

Je suis dans un bar en compagnie d'Axelle ou de Béatrice; une présence féminine familière et rassurante en tout cas. J'y rencontre un groupe d'autres jeunes filles, plus jeunes et nous sympathisons. Elles ont prévu de sortir quelque part et me proposent de les accompagner, ce que j'accepte, laissant en plan les personnes qui étaient avec moi à l'origine. Je suis assez stressé néanmoins: d'une part elles ne ressemblent pas vraiment au type de personne que j'ai l'habitude de fréquenter (par exemple l'une d'elles a une robe qui semble hors de prix dans un tissu vert d'eau satiné, et un boléro en vison sur les épaules), ensuite je crains que l'effet "rencontre sympathique alcoolisée" ne retombe assez vite. De plus elles hésitent entre plusieurs endroits où passer la soirée: endroits où je n'ai jamais mis les pieds mais que je feins de connaître afin de ne pas passer pour un abruti. Je propose que nous prenions le métro pour nous rendre quelque part.
Dans le métro, la fille qui porte le vison me demande si je suis professeur de danse. Je rigole, ne comprenant pas très bien pourquoi elle me pose cette question, mais en fait elle faisait allusion au fait que j'étais trop vieux pour être étudiant, ce qui me fait déjà nettement moins rire.

Finalement l'endroit où nous débarquons est l'appartement de mon père; à défaut de briller par moi même, je préfère me rabattre sur la solution de facilité et susciter leur envie avec quelque chose qui n'est pourtant pas à moi. Ça fonctionne assez bien, le groupe de filles est ébahi par l'appartement. La partie que où nous nous trouvons fait office d'entrée, de salon, salle à manger et est pourvue d'une cuisine américaine: en fait c'est une pièce rectangulaire aux murs blancs, d'au moins 4 m de largeur, et plusieurs dizaines de longueur, d'où une superficie non négligeable. La pièce est de plus bordée d'une unique et immense baie vitrée, ce qui permet d'avoir un panorama magnifique sur Paris. Après coup, j'en déduis que l'immeuble doit être situé dans le 13ème et orienté nord-ouest, car nous sommes en hauteur, et la tour Eiffel apparaît sur la gauche. Le soleil se couche ce qui rend le paysage plus beau encore.

Je demande si des gens veulent des collations, mais j'ignore moi même où sont rangés les apéritifs, ou quoique ce soit d'autre d'ailleurs puisque je ne vis pas ici.
Je repère sur la table basse du salon une grosse brioche recouverte de glaçage. On l'a déjà entamé, mais je la propose tout de même à mes invitées; c'est à ce moment que j'ai une vision fugace de mon père qui me regarde avec désapprobation. La vision s'estompe vite, mais je me sens coupable maintenant d'être ici pour de mauvaises raisons.

.....

Le rêve s'est modifié, et l'ambiance aussi. Je suis allongé sur le sol, je vais très mal. En fait je meurs. La grande pièce rectangulaire et lumineuse a fait place à un endroit beaucoup plus réduit, une pièce octogonale, on dirait presque une yourte, car il y a des tentures de tissus ocre et rouge sur les murs. Le sol est jonché de tapis élimés et de gros coussins rouges. La lumière est également très différente, ce sont des bougies qui éclairent, ce qui donne une ambiance encore plus pesante à cet endroit.
Il y a une vieille femme chinoise en kimono vert d'eau. Je l'associe à ma grand-mère. Elle me dit des phrases rassurante mais ne semble pas inquiète pour autant et reste immobile.
Ma mère arrive. Je lui dis qu'il est déjà trop tard, qu'elle a perdu. Sans dire un mot, elle me prend dans ses bras. Mon corps semble avoir la taille de celui d'un enfant, puisqu'elle me porte sans problème.
Puis quelque chose d'étrange se produit: un transfert. Je me trouve à sa place, et elle à la mienne. Seulement, je ne suis pas dans son corps: je suis dans un corps d'homme adulte, en pleine forme, je ne ressens plus l'épuisement qui me terrassait quelques minutes plus tôt. Et je porte un corps dans mes bras. C'est celui d'une petite fille morte, dont la peau semble toute fripée. Ma mère s'est sacrifiée pour que je vive.
Au même instant, des tas de cadavres similaires sortent des placards, du plafond et s'amoncellent dans la pièce.
Ma grand mère chinoise m'explique que ma mère avait l'habitude de ce genre de pratique, interdite par le gouvernement communiste. Elle était même devenue très riche grâce à ça, mais c'est ce qui a attisé la jalousie des gens. Certains ont voulu la dénoncer directement auprès des autorités, mais sans succès. D'autres, plus insidieux, ont commencé à faire des allusions discrètes, et à faire circuler des rumeurs, ce qui a éveillé l'intérêt des communistes.

vendredi 14 août 2009

Rêve du 13 au 14 août 09

Benjamin accepte de me céder son appart, pour que je me mette en coloc avec Antoine. Même dans le rêve ça me semble un peu dément, parce que je ne sais pas comment on va se supporter sur le long terme, mais soit.
Son appart est sympa: seul soucis, l'une des chambres est en fait la pièce commune. On va devoir tirer à pile ou face pour savoir qui prendra la vraie chambre.
Me retrouve à parler de partiels d'archi. J'ai un partiel en droit de la propriété intellectuelle. Comme ça on pourra apprendre à mieux protéger nos oeuvres futures des tentatives de plagiat. Ca me saoule un peu n'empêche, car ça me fait une matière supplémentaire. On me dit que c'est dû à la réforme des universités voulue par Sarkozy; et plus le temps passera, plus il y aura de matières supplémentaires, ce n'est qu'un début..
J'essaie de me concentrer sur mon partiel. Faut que je consulte une base de données juridiques histoire de remplir ma copie. Pour ce faire, j'utilise un terminal un peu spécial: il s'agit d'une bottine brune. Il s'agit de se concentrer en regardant la bottine, et les informations apparaissent.

Rêve du 8 août 09

Je suis ravi car ma mère nous a trouvé un super appartement à ma soeur et moi, afin que nous puissions vivre ensemble. Je ne sais plus dans quel quartier il est situé exactement, mais je sais que c'est un quartier qui me plaît, le 9ème ou le 11ème. C'est un assez grand appartement, en revanche il est conçu assez étrangement, je ne pourrai pas dire en quoi exactement mais on dirait que le plan a été comme "disloqué", les pièces sont un peu n'importe où, mais ça me plaît beaucoup, peut être même plus que s'il avait eu un agencement des pièces plus classique.
Me promène jusqu'à ce qui doit devenir ma chambre. Nous sommes situés à un étage élevé (5ème ou 6ème étage) donc il y a cette espèce de monte-charge utilisé pour les déménagements qui est arrimé à ma fenêtre.
Et là je vois une sorte de mendiante (un peu du genre de celles qu'on voit dans le métro avec des petits fichus sur la tête et qui demande si on parle anglais) qui monte, avec un air très décidé, via le monte-charge, en direction de ma chambre. J'ai aucune envie d'avoir une mendiante dans ma chambre, surtout qu'elle est suivi par son fils qui est en chaise roulante. J'ai beau lui dire de faire marche arrière, rien n'y fait. Il y a trois pompiers ou crs en bas du monte-charge, qui semblent se reposer. J'essaie de les appeler, mais ils me regardent goguenards et me disent qu'il n'y a que la violence qui peut faire reculer ce genre de mendiants. Je les trouve vachement cyniques et me refuse à de telles extrémités.
Pendant ce temps, la femme et son fils ont débarqué dans ma chambre. J'essaie tant bien que mal de leur bloquer le passage en leur demandant de redescendre mais ils ne m'écoutent pas du tout. La femme semble même totalement m'ignorer pendant que je lui parle, elle cherche du regard tout ce qui pourrait avoir de la valeur. A force de tenter de la retenir je suis déséquilibré et nous tombons sur un genre de commode en marqueterie, provoquant sa chute également. Un petit récipient contenant de la monnaie était posé sur la commode, et les pièces se retrouvent éparpillées dans la pièce. La femme et son fils sont alors pris de frénésie et tentent d'en ramasser le plus possible. J'essaie de la tirer par le bras vers le monte-charge mais elle m'ignore toujours autant, et je vois en bas les trois mecs qui se marrent en me voyant me débattre. Ils ne sont toujours pas décidés à m'aider et me disent qu'il ne faut pas croire aux jérémiades de ces gens, que tout est chiqué, et qu'en plus la plupart du temps ils sont déjà riches.
Finalement excédé, je la pousse dans la pente du monte-charge. Elle dégringole jusqu'en bas et son dos heurte une poutrelle. Je m'en veux aussitôt d'avoir fait ça. La femme se redresse, elle a l'air en colère, elle commence à lancer des invectives dans une langue que je ne comprends pas. Son fils la rejoint en bas. J'essaie de les poursuivre pour m'excuser, mais elle m'ignore tout autant qu'avant, sauf que maintenant elle s'élance furibarde dans la rue, toujours en hurlant des trucs que je ne pige pas. Elle abandonne son fichu et son fils se lève de la chaise roulante. Je ne suis qu'à moitié surpris. Ils ne marchent que depuis peu de temps quand une immense limousine bleu ciel s'arrête à côté d'eux. Un chauffeur leur ouvre une porte, ils montent à bord et la limo disparaît au coin de la rue.
Finalement je ne sais plus trop si je m'en veux parce que j'ai fait usage de violence ou parce que les préjugés des trois pompiers/crs étaient vrais.